Le projet ESTHER étudie l’impact des eaux souterraines sur la température des cours d’eau et leur rôle dans la création de refuges thermiques, essentiels à la biodiversité aquatique.

Actuellement déployée sur l’Argens (Var), cette mission repose sur un dispositif de capteurs permettant de cartographier les arrivées d’eau souterraine en mesurant les variations de température du lit de la rivière. Ces données sont ensuite comparées aux relevés effectués en continu par des capteurs fixes installés sur les rives.

Pourquoi c’est important 
Ces analyses permettront de mieux comprendre les échanges entre les eaux souterraines et de surface, un enjeu clé pour la préservation des écosystèmes aquatiques face au changement climatique.

Découvrez ci-dessous la top vidéo réalisée par notre hydrogéologue Adrien Selles du BRGM & UMR G-eau ? ?

https://www.youtube.com/watch?v=LJk8zQfch5Y

Et si une approche sous-exploitée permettait de révolutionner l'interprétation des essais par pompages ?

En mai 2021, Benoit Dewandel, BRGM & UMR G-eau intervenait au Comité Francais d'Hydrogéologie (CFH) pour un webinaire sur le diagnostic, l’interprétation et la modélisation des essais par pompage. Il y met en avant un levier essentiel : l’utilisation de la dérivée du rabattement pour affiner l’analyse des aquifères.

Une avancée majeure encore trop peu utilisée
Malgré son potentiel considérable – probablement la plus grande évolution dans ce domaine depuis 40 ans – cette méthode reste encore sous-exploitée par de nombreux hydrogéologues.

Comprendre et mieux modéliser les aquifères est un enjeu clé pour la gestion des ressources en eau. Un sujet passionnant à (re)découvrir dans ce webinaire, suivi d’une session de questions-réponses dès 22'20".

Regarder le webinaire :

https://www.youtube.com/watch?v=hboSbR7WKD0

Le 13 février 2025 à 14h00, Pierre-Louis Mayaux a soutenu son Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) en Sciences Politiques intitulée "Gouverner la pénurie. Crise de l’eau et politique des promesses au Maroc".

La soutenance s'est déroulée à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme d’Aix-en-Provence en salle Paul-Albert Février,

 

Devant le jury composé de :

  • Myriam Catusse, Directrice de recherche au CNRS (garante).
  • Eve Fouilleux, Directrice de recherche au CNRS (rapportrice).
  • Jacobo Grajales, Professeur de science politique à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.
  • Patrick Le Galès, Directeur de recherche au CNRS.
  • Peter Mollinga, Professeur en études du développement, Université de Londres (rapporteur).
  • Mohamed Tozy, Professeur de science politique à l'Université d'Aix-Marseille (rapporteur).

 

Le dossier est composé de trois volumes :

Vol. 1 – Un mémoire de synthèse intitulé La légitimation dans tous ses États : de l’Amérique latine au Maghreb… et retour (56 p.)

Vol. 2 – Un mémoire inédit intitulé Gouverner la pénurie. Crise de l’eau et politique des promesses au Maroc (301 p.)

Vol. 3 – Un recueil de travaux (323 p.)

 

Résumé du mémoire inédit :

Comment perpétuer un ordre social fondé sur l’abondance à l’heure de la pénurie ? En se penchant sur un demi-siècle de politiques de l’eau agricole au Maroc, ce manuscrit explore les modes de régulation du conflit social à l’heure de la raréfaction de l’eau, un processus aussi bien social que naturel. Il s’interroge, en particulier, sur la sous-contestation du monde hydro-agricole marocain, rapporté à l’intense activité protestataire que connaissent d’autres territoires et univers sociaux du pays : une paix sociale relative qui tranche nettement avec la thèse, internationalement dominante, des « conflits pour l’eau » que la raréfaction serait vouée à exacerber.

 

En empruntant les voies d’une sociologie régulationniste, néo-gramscienne de l’action publique, j’avance deux thèses principales. La première est que la maîtrise du conflit a été permise, jusqu’à aujourd’hui, par une modernisation flexible. Si elles se montrent toujours aussi modernisatrices, et clientélistes, les politiques hydro-agricoles se sont aussi faites -et selon des géométries éminemment variables- libérales, associatives et intégrées. Cette diversification a permis de ménager, de manière relativement souple et différenciée, une pluralité d’intérêts sociaux et de significations- illustrant par là les vertus politiquement conservatrices de la superposition institutionnelle.

 

La seconde hypothèse est que, parmi toutes les manières dont cette modernisation flexible régule le conflit social, les nombreuses promesses d’abondance qu’elle véhicule constituent un mécanisme central. La modernisation flexible tire son efficacité, aujourd’hui, moins de ses réalisations tangibles que de ses promesses distantes (promesses modernes, clientélaires, libérales, associatives, d’intégration) qui entretiennent la patience et les espoirs des gouvernés. L’enquête se veut donc une exploration de cette « légitimation par les promesses » qui constitue, depuis plusieurs années, le motif central de l’œuvre du sociologue Jens Beckert.

 

Au-delà du cas marocain, ces deux thèses voudraient nourrir l’analyse des nombreux « États hydrauliques » désormais sous stress hydrique : ces États pour lesquels la fourniture d’une eau toujours plus abondante a constitué, historiquement, une ressource essentielle de légitimation, et qui voient la possibilité de cette fourniture de plus en plus compromise à l’heure de la contraction matérielle du monde.

Lors du séminaire de la Plateforme des Bonnes Pratiques pour l’Eau, Rinaudo Jean-Daniel du BRGM & UMR G-eau a partagé ses expériences sur la science citoyenne appliquée à la gestion des eaux souterraines, dans divers pays, du Nord au Sud.

En 30 minutes, découvrez comment :
- La mobilisation des citoyens améliore la connaissance scientifique,
- Les usagers acquièrent de nouvelles compétences en hydrogéologie
- Cet engagement collectif renforce le respect des règles et la gestion durable des ressources.

Avec des exemples concrets, dont un projet mené au Maroc (eGroundwater) et un séminaire en France avec des gestionnaires de bassin, cette présentation nous rappelle le potentiel de la participation citoyenne pour répondre aux défis de demain !

Découvrez le replay ici : https://www.youtube.com/watch?v=zy-ZkG7C4m0&t=4s

En savoir + sur le projet eGroundwater:  https://egroundwater.com/

La subsidence, vous connaissez ?

C'est ce tassement du sol, souvent causé par le pompage excessif des eaux souterraines, qui fait perdre plusieurs centimètres d'altitude chaque année à certains territoires. Et quand cela se produit sur les côtes... ça donne froid dans le dos !

Pensez à Djakarta, en Indonésie, où certaines parties de la ville s'enfoncent de 20 cm par an. Ou encore à la côte Ouest de Taiwan ou la vallée centrale de Californie. Ces régions sont littéralement en train de disparaître sous le niveau de la mer.

Mais que faire face à ce défi environnemental majeur ?

Dans cette vidéo, réalisée par Rinaudo Jean-Daniel avec des chercheurs de la National Taiwan University, découvrez comment la science s’attaque à ce problème via le projet INCLUSIVE, financé par le Belmont Forum et coordonné par le BRGM.

Mieux comprendre pour mieux anticiper ! Bien que la subsidence soit peu présente en France, elle menace de nombreuses villes dans le monde.

https://www.youtube.com/watch?v=uHy1hazgOq4

Le projet de recherche eGroundwater a dévoilé une application smartphone conçue pour transformer la gestion des eaux souterraines ! 
 
Notre application donne aux utilisateurs les moyens de générer et d'échanger des informations vitales pour la surveillance de l'état des eaux souterraines et des extractions. 
Notre mission : Engager les utilisateurs des eaux souterraines dans la production d'informations et la gestion des ressources. De plus, elle offre de précieuses indications aux agriculteurs pour améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'eau. 
 
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