Modélisation

Les compétences en matière de gestion d’hydrosystèmes sont en partie fondées sur la maîtrise d’un certain nombre d’outils informatiques, capables de reproduire le fonctionnement de bassins versants aménagés complexes en tenant compte des formes de gestion en cours, capables aussi de simuler le fonctionnement des mêmes bassins sous différents scénarios (forcages climatiques ou anthropiques, changements d’infrastructures ou d’objectifs de gestion).

Les compétences des Domaines Scientifiques de l'UMR se rassemblent dans des équipes organisées autour de projets spécifiques, susceptibles d’évoluer au cours du quinquennal sur un pas de temps au minimum annuel.

Ces équipes abordent chacune de manière prioritaire une perspective sur l’eau, un mode de valorisation de celle-ci, un type de processus ou de régulation ou des questions méthodologiques.

La répartition initiale se fait avec 9 équipes, mais cette liste pourra évoluer avec les questions de recherche émergeant au cours du quinquennal.

Chaque agent de l’UMR contribue à 1, 2 ou 3 équipes. Les interactions entre les équipes se feront d’abord grâce à ce croisement des personnes.

Elles se feront aussi par la contribution à d’éventuels projets communs et à des consolidations par domaine disciplinaire.

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L’UMR mobilise des compétences dans trois domaines disciplinaires : Sciences et Technologies, Sciences de la Vie et de l’Environnement, Sciences Humaines et Sociales.
G-EAU mobilise aussi un quatrième domaine, celui sur les interfaces : les méthodes pour la mise en cohérence de connaissances hétérogènes, telles que celles développées dans les domaines disciplinaires sollicités, au profit d’avancées sur des enjeux interdisciplinaires.

 

L'UMR participe à de nombreux programmes de recherche et développe des partenariats avec des milieux socio-économiques français, des milieux scientifiques, en Europe et dans le reste du monde.

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L’ UMR Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages, regroupe 90 chercheurs et ingénieurs permanents et une cinquantaine de doctorants et postdoctorants de toutes disciplines travaillant ensemble sur les questions de gestion intégrée et adaptative de l’eau.  Elle conduit des recherches sur les trajectoires des socio-hydrosystèmes et  leur régulation ; elle contribue à la conception et à l’évaluation des outils facilitant la mise en oeuvre de politiques publiques innovantes concernant l’eau ; elle participe à une formation pluridisciplinaire d’étudiants dans le domaine de l’eau. L’UMR G-EAU, rattachée à l’I-Site MUSE, est membre de ICIREWARD, Centre de Catégorie 2 sous l’égide de l’UNESCO sur l’eau à Montpellier.

Le cœur du projet de l’UMR G-EAU est la compréhension du fonctionnement de socio-hydrosystèmes aussi bien en fonctionnement courant qu'en période de crise ou de forte tension (pénurie, inondation, pollution). Nous analysons les processus hydrologiques, techniques, sociaux, économiques et politiques au sein d’un territoire lié à l’eau et leurs conséquences. Nous mobilisons également notre force interdisciplinaire pour analyser les effets combinés de ces processus, et in fine identifier les possibilités de gouvernance et d’adaptation en environnement complexe et incertain. Le projet inclut la conception et le test, en interaction avec la société, d’outils et de dispositifs visant à révéler le fonctionnement de ces systèmes et à intervenir sur leur trajectoire.

Issue d’équipes travaillant sur les systèmes irrigués, l’ UMR G-EAU a progressivement élargi ses centres d’intérêt pour aller vers la gestion intégrée. Elle aborde maintenant les territoires liés à l’eau comme des systèmes complexes en mobilisant une diversité de points de vue :

  • Pluralité des usages et intérêts : irrigation, eau potable, loisirs, énergie, épuration, protection contre les inondations
  • Pluralité des types d’eau : eau de surface, eau souterraine, eaux usées
  • Pluralité des processus : transferts d’eau et de polluants, technologies d’irrigation, instruments économiques, participation du public, modes d’appropriation
  • Pluralité des modes de régulation : infrastructures en rivières et canaux, politiques d’accès à l’eau et d’usages du sol, normes relatives aux usages de l’eau.
  • Pluralité des disciplines

Pour toutes ces recherches, l’ UMR G-EAU met l’accent sur des démarches ancrées dans des études de cas. Cela signifie un investissement dans une recherche fondée sur l’observation de terrain complétée par des démarches expérimentales menées en interaction avec des usagers et/ou des gestionnaires. Pour construire sur les connaissances ainsi générées, l’ UMR s’appuie sur un large réseau de partenaires et de sites de recherche à travers le monde, en France et dans des pays du Sud, présentant une diversité d’enjeux par rapport à l’eau et de contextes hydro-écologiques, socio-économiques et politiques. Un tiers des agents sont en situation d’expatriation au Maghreb, en Afrique occidentale et australe, en Asie du Sud Est. En France, des conventions de collaboration nous rapprochent d’institutions en charge de gestion de bassin versants. Cette implication dans les terrains nous conduit à des interactions fortes avec les acteurs.

L’ UMR G-EAU est enfin soucieuse du transfert de ses résultats. Trois voies sont mobilisées pour cela :

  • Le test avec les institutions locales des techniques et instruments proposés,
  • La formation d’étudiants au Nord au sein du Master Eau de Montpellier et des écoles d’ingénieur, tutelles de l’ UMR (Montpellier SupAgro et AgroParisTech) et au Sud au sein des Masters portés par les partenaires qui nous hébergent,
  • L’accueil d’entreprises partenaires et en particulier de jeunes entreprises en création
Les chantiers géographiques IRD partagent bon nombre de préoccupations communes, avec des degrés d'avancement différents. A court et moyen terme, 3 objectifs peuvent être fixés à cette animation interne pour faire converger les projets vers des méthodes et des outils communs :
  • faire bénéficier chaque équipe des acquis obtenus sur les autres sites,
  • transposer les modèles de gestion sur les sites Tunisie et Guinée,
  • rechercher des outils externes pour résoudre des problèmes spécifiques.

Pour atteindre ces objectifs, la base AMV doit être au fait des problèmes non résolus pour favoriser des missions d'appui entre équipes ou depuis Montpellier. Des réunions communes sont prévues autour des grands thèmes décrits précédemment pour confronter les expériences.

Séminaire Formation Modélisation Unité DIVHA - Novembre 2002

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