© Cultures maraîchères, Ghardaïa, S. Bekaddour, ENSA, INRAE
Par ailleurs, beaucoup de parcelles irriguées reçoivent indistinctement des eaux souterraines de qualités diverses et des eaux non conventionnelles sans que l’on sache la part de chacune dans la production et cela d’autant plus que les analyses prospectives annoncent des volumes croissants mis en jeu et des risques de pollution des nappes. C’est pourquoi, on se propose d’estimer les impacts et de produire les connaissances nécessaires pour orienter les politiques publiques dans ce domaine. Au niveau local et parcellaire, l’effet de la réutilisation des eaux usées sur les agrosystèmes, les techniques d’irrigation et le rendement agricole devra être également étudié.
© Traces de pompage illicite des eaux usées brutes, S. Bekaddour, ENSA, INRAE
La méthodologie de ce travail se base essentiellement sur :
- Des enquêtes terrains auprès des agriculteurs et des acteurs socio-économiques (revendeurs de produits agricoles, chambres d’agriculture, locataires/propriétaires…),
- Sur le suivi des itinéraires techniques et l’évaluation de la part des ressources d’eau d’irrigation et des méthodes de traitement des eaux usées
- Après diagnostiques des impacts de la REUT des ateliers de concertation/formation pourront être proposés avec les acteurs locaux publiques dans ce domaine.
mots clés : réutilisation des eaux usées, irrigation, zone oasienne