Dans cette plaine, plusieurs zones humides, plus ou moins temporaires, ont un rôle à la fois tampon vis-à-vis des inondations, mais également agricole, pour le pastoralisme en particulier, et écologique en tant que réserve de biodiversité. Le projet vise à mettre en valeur leur multifonctionnalité, en interaction avec les zones aménagées et irriguées, avec un nouveau regard de génie écologique. Le projet se décline selon cinq axes thématiques : i/ caractérisation de la vulnérabilité et multifonctionnalité des zones humides, ii/ caractérisation hydro(géo)logique et hydraulique des plaines inondables, iii/ caractérisation du trade-off social, économique et environnementale entre différents schémas d’aménagement de ces zones humides, iv/ concertation territoriale, v/ suivi et capitalisation croisée avec les résultats des chantiers au Cambodge et en Equateur de l’action structurante COSTEA « Zones inondables ».
Plaine côtière du Gharb au Maroc
© G. Lacombe, Cirad
COSTEA zones inondables : Aménager et Gérer les Plaines Inondables dans un Contexte de Changement Global
La plaine côtière du Gharb au Maroc, exposée aux sécheresses estivales, intrusions salines et crues hivernales, a vu son agriculture se développer à partir de 1920 grâce à l’installation de réseaux d’assainissement et d’irrigation. Malgré ces aménagements, la faible capacité de ses exutoires naturels rend cette plaine particulièrement vulnérable aux inondations produites par les pluies hivernales reçues sur le bassin versant du Sebou, responsables d’importantes pertes agricoles.
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