A l’heure de la post-vérité, le positionnement du chercheur en société fait l’objet de nombreux débats le long d’une ligne de crête en forme de double attente : d’un côté que le/la scientifique sorte de la ‘tour d’ivoire’ (le laboratoire) dans lequel il/elle s’est souvent complu et de l’autre qu’il/elle produise des connaissances ‘objectives’ pour informer la chose publique.

Les questionnements autour de cette dualité ne sont pas nouveaux ; ils ont toujours accompagné les dispositifs de recherche mis en œuvre « avec les acteurs », que ces dispositifs relèvent de la recherche participative, recherche-action, recherche-intervention, ou science citoyenne, etc. Cependant, la crise du politique et la polarisation des sociétés que l’on peut observer à l’heure actuelle, notamment en ce qui concerne les grands enjeux environnementaux et climatiques, rend la réflexivité sur les pratiques de recherche tout autant cruciale que délicate. Il s’agit en effet de démystifier le travail de recherche en le donnant à voir comme une pratique sociale tout en ne fragilisant pas sa légitimité, ancrée dans une démarche scientifique robuste.

Ces questionnements raisonnent fortement au sein de l’UMR G-EAU, une unité de recherche interdisciplinaire sur l’eau faisant valoir un positionnement à l’interface science-société. Le collectif a notamment une longue expérience de conception et de mise en œuvre de recherches participatives, en appui aux politiques publiques et plus généralement à la décision, et ce dans une diversité de contextes, en France, Europe et dans les pays du Sud.

Riche d’une expertise variée, l’équipe PartiScipationS de l’UMR G-EAU a donc initié une réflexion sur la diversité des pratiques et postures de recherche participative en son sein. Il s’agit notamment de confronter les pratiques quotidiennes de recherche et idéaux participatifs, afin de nourrir une réflexion plus générale sur le sens des activités de recherche et sa place en société.

Ce travail de stage contribuera à cette réflexion collective. Il consistera notamment en la réalisation d’entretiens qualitatifs avec des chercheuses et chercheurs de l’UMR G-EAU impliqués dans des projets incluant de la participation sur la base d’un questionnaire élaboré au préalable et collectivement par les membres de l’équipe PartiScipationS. Le travail d’analyse se concentrera sur une mise en visibilité des différentes pratiques et postures de recherche et de leur déterminants (institutionnels, organisationnels, affectifs, etc.). Pour cela le stagiaire pourra se baser et compléter les réflexions menées dans le cadre du projet TRANSWATER sur les notions d’engagement et de juste transformation de la gouvernance de l’eau, et dans lequel plusieurs chercheurs de l’équipe PartiScipationS sont impliqués.

 

Encadrement

Jean-Philippe Venot (IRD, UMR G-EAU; This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

Emeline Hassenforder (CIRAD, UMR G-EAU; This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

 

Lieu du stage :        Montpellier, dans les locaux de l’UMR G-EAU à Agropolis.

Durée du stage :     6 mois

 

Profil du candidat

Etudiant M2 en Géographie humaine, sociologie des sciences, anthropologie, sciences participatives ou dans un parcours interdisciplinaire appliqué à la gestion de l’environnement.

 

Aptitudes               

Bonnes capacités de rédaction ; Intérêt pour la conduite d’entretiens qualitatifs

 

Prise en charge      

Indemnités de stage selon la règlementation en vigueur

Prise en charge des frais opérationnels éventuels

 

Candidature (CV, LM) : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. et This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. avant le 15/12/2025 !!!

Chifae El Meknassi soutiendra sa thèse de doctorat intitulée : "Contaminants émergents dans les eaux souterraines sur les larges plaines irriguées semi-arides : Cas de la nappe de Berrechid au Maroc",

Le mardi 16 décembre 2025 à 9h00 à la salle Daguin, Département de Géologie, Faculté des Sciences – Université Mohammed V de Rabat, Avenue Ibn Battouta, Rabat. La présentation sera également accessible en distanciel (lien à venir)  

 

Devant le Jury :

M. Mohammed HILALI, Professeur d’enseignement supérieur, Faculté des Sciences – Meknès, Rapporteur

Mme Hinde CHERKAOUI DEKKAKI, Université Abdelmalek Essaâdi – Tétouan, Rapporteuse

M. Lahcen BENAABIDATE, Professeur d’enseignement supérieur, Faculté des Sciences – Fès, Examinateur

M. Sylvain MASSUEL, Directeur de recherche, IRD, UMR G-Eau – Montpellier, Examinateur

Mme Céline DUWIG, Directrice de recherche, IGE, IRD, OSUG – Grenoble, Examinatrice

 

Direction de thèse :

M. Ilias KACIMI, Professeur d’enseignement supérieur, Université Mohammed V de Rabat - Faculté des Sciences, LG2E – Rabat, Directeur

Mme Sarah TWEED, Chargée de recherche, UMR G-Eau – Montpellier, Co-directrice

 

Encadrement de thèse :

Mme Christine BADUEL, Chargée de recherche, GE, IRD, OSUG – Grenoble, Encadrante

 

Résumé : 

Les contaminants émergents (CEs), incluant les produits pharmaceutiques et de soins personnels (PPCPs), les pesticides et les composés industriels, constituent une nouvelle catégorie de polluants menaçant la qualité des eaux souterraines, en particulier dans les environnements hydriques méditerranéens semi-arides où l'évolution des modes de vie et la pression anthropique sont intenses. Il est crucial de comprendre les interactions entre ces pressions et le fonctionnement hydrogéologique pour une gestion durable des aquifères. Cette thèse vient étudier la diversité, les sources et le comportement des CEs dans la nappe de Berrechid au Maroc, en utilisant une approche intégrée combinant une revue bibliographique, des investigations analytiques (SPE-UPLC-MS/MS), et une interprétation hydrogéochimique.

 

Une synthèse des études menées entre 2006 et 2024 sur les CEs en Méditerranée a révélé une disparité géographique et un manque notable de données pour les pays du Sud, y compris le Maroc. Les analyses de terrain, portant sur 77 CEs potentiels dans 65 sites, ont démontré une contamination généralisée dominée par les PPCPs et les composés industriels, avec les effluents urbains et industriels identifiés comme principales sources de pollution, se propageant sur plusieurs kilomètres en aval des zones d'émission. L'étude met en évidence une vulnérabilité globale de l’aquifère de Berrechid, soulignée par l'absence de corrélation entre la profondeur de l'eau et la présence des CEs, un phénomène aggravé par la surexploitation et la recharge anthropique durant les périodes de sécheresse. Deux régimes distincts de transfert des CEs ont été identifié :  d'une part, un transfert rapide et diffus de composés persistants et mobiles (carbamazépine, fluconazole, BTSA, PFOS, PFOA), associés à des eaux récemment rechargées et faiblement évaporées. D'autre part, un transfert plus lent et localisé de composés moins persistants et plus adsorbables (sulfaméthoxazole, éthyl-parabène, méthylbenzotriazoles), concentrés dans des zones soumises à une évaporation plus forte et riches en matière organique.

 

Ces résultats soutiennent la nécessité d'intégrer le suivi des CEs, persistants et non persistants, dans les politiques de gestion de l’eau, notamment par le contrôle des rejets urbains et industriels et l’implémentation de pratiques raisonnées de réutilisation des eaux usées pour préserver durablement les ressources souterraines.

 

Mots clés (6) : Aquifère – Contaminants émergents – Eaux souterraines – Nappe de Berrechid – Semi-aride – PPCPs – Transfert et mobilité

 

Daniela HENRIQUEZ ENCAMILLA, doctorante de l'UMR G-Eau, soutiendra sa thèse de doctorat intitulée Water Governance and the Allocation of Scarcity in Brazil : Revisiting Ceará’s Model Water Policy”

Le jeudi 18 décembre 2025 à 14h00

à

UMR G-Eau, Site HYDROPOLIS Lavalette, 361 Rue Jean François Breton, 34090 Montpellier

Salle Aquadémie (étage du bas) - Bâtiment Confluence

 

Lien streaming: https://us02web.zoom.us/s/94451183323#success

 

Abstract: The state of Ceará pioneered water reform with the 1992 Water Resources Law, introducing water-use rights, pricing, and participatory basin committees, with the river basin as the main management unit. State intervention long centred on building reservoirs, creating a dense, engineered hydrological system in a region of highly variable rainfall. Basin closure and hydrological interconnectedness heighten conflicts during droughts, as in 2012–2018. Viewing basins as socially constructed scales that shape water distribution and scarcity, this study examines water allocation in closed basins with high variability and competing users. It analyses the socio-historical formation of basins, the social arrangements that legitimise or contest water distribution, and interconnections across hydro-social scales. Using Political Ecology, hydro-social territories, and critical institutionalism, three nested scales—the Jaguaribe basin, Banabuiú sub-basin, and Patu watershed—are explored, revealing the entanglement of hydrological and institutional processes. This thesis also offers a critical reading of the spatial policies of water governance and explains the processes of bricolage by which global water management principles are revisited and appropriated.

Keywords : Water governance ; Allocation ; participation ; water rights ; Brazil ; Ceará

 

Jury :

Frances CLEAVER, Professeure émérite, Université de Lancaster, Rapportrice

Stéphane GHIOTTI, Directeur de recherche, CNRS, Rapporteur

David BLANCHON, Professeur, Université Paris Nanterre, Examinateur

Sandra AQUINO, Professeure, Université d’État du Ceará, Examinatrice

 

La thèse a été réalisée sous la direction de François MOLLE (IRD) et la supervision de Veronica MITROI (CIRAD), sous la tutelle de l'Ecole doctorale GAIA en Environnement, Territoires et Sociétés, à l’Institut Agro et l'Université de Montpellier. La soutenance sera en anglais. Elle sera suivie d'un apéritif convivial.

VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

Présentation de l'équipe

Vous serez accueilli(e) au sein de l’équipe OPTIMISTE (Optimisation du Pilotage et des Technologies d’Irrigation – Optimisation des Intrants, Transferts et Environnementaux) de l’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs et Usages), basée à l’antenne régionale d’INRAE-Montpellier. Les travaux de l’équipe visent la compréhension des processus biophysiques à l’œuvre au sein des équipements d’irrigation et des parcelles irriguées, pour différentes techniques d’irrigation (aspersion ou goutte-à-goutte enterré). Sont abordés les mécanismes de distribution et de transfert de l’eau et solutés, ainsi que leur représentation par des approches de modélisation destinées à concevoir et diagnostiquer des stratégies d’irrigation. La plateforme PRESTI, à Lavalette-Montpellier, est le support expérimental d’une grande partie des travaux de l’équipe (https://www.g-eau.fr/index.php/fr/recherche/plateformes-experimentales/item/576-presti-plateforme-de-recherche-et-experimentation-en-sciences-et-technologies-d-irrigation).

 

Objectifs du stage

L’équipe travaille depuis plusieurs années sur des systèmes de grandes cultures conduits en agriculture de conservation des sols (ACS) et étudie plus particulièrement l'un des piliers de l'ACS que sont les couverts végétaux. Les couverts végétaux d'interculture multiservices (CIMS) génèrent tout un ensemble de services écosystémiques, notamment en contribuant à la fertilité des sols, en régulant le cycle de l'azote et de l'eau, en stockant du carbone, ou encore en réduisant les risques d'érosion des sols. Alors que les CIMS constituent un levier fort de transition vers l'agroécologie, d'adaptation et d'atténuation au changement climatique, les étés chauds et secs du pourtour méditerranéen conduisent souvent à des échecs lors de l'implantation des CIMS ou à des niveaux d'expression du couvert végétal insatisfaisant. En collaboration avec un doctorant de l'unité, l'objectif de ce stage sera d'évaluer, sur un dispositif expérimental dédié, dans quelle mesure l'irrigation peut permettre de sécuriser l'implantation des couverts végétaux et d'atteindre un niveau de services écosystémiques souhaité. Il sera également porté attention aux dis-services écosystémiques que peut engendrer la pratique des couverts végétaux.

Le dispositif expérimental analytique teste différentes modalités de plantes de service en mélange, semées à différentes dates et croisées avec différentes modalités d’irrigation. Sur ces essais, des campagnes de mesure sur le sol ainsi que la biomasse aérienne, permettront d’accéder à différentes fonctions écosystémiques alimentant des services écosystémiques de soutien et de régulation.

Les objectifs du stage sont de suivre, sur le dispositif expérimental, (1) le statut hydrique du sol, (2) le développement des couverts végétaux, (3) le niveau de régulation de la flore adventice.

 

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Participer à la mise en place de l’instrumentation sur les parcelles.
  • Effectuer le suivi métrologique de la croissance de la culture (mesures d’indice foliaire, de hauteur, de biomasse), de l’état hydrique du sol (humidité, tension), des propriétés hydrodynamiques du sol (densité apparente, résistance à la pénétration, conductivité hydraulique, stabilité structurale), de la flore adventice.
  • Analyser les données : analyse critique des protocoles appliqués et des résultats obtenus.

 

Conditions particulières d’activité : tâches physiques de terrain (mise en place des équipements hydrotensiométriques, utilisation de l’humidimètre neutronique, travaux dans les champs, horaires de travail décalés certains jours pour les mesures d'indice foliaire).

 

LE PROFIL QUE NOUS RECHERCHONS

  • Formation recommandée : Master 2 ou cursus ingénieur en agronomie, ou environnement.
  • Connaissances souhaitées : agroécologie, systèmes conduits en agriculture de conservation, irrigation.
  • Aptitudes recherchées : goût pour le travail en équipe (encadrants et autres stagiaires présents sur la plateforme agronomique) ; goût prononcé et aptitude pour les travaux de terrain ; esprit de synthèse, capacité rédactionnelle ; autonomie et rigueur.

 

 Modalités d’accueil

 Unité: G-EAU

 Code postal + ville : 34000 MONTPELLIER

 Type de contrat : Stage

 Durée du contrat : 6 mois

 Date d’entrée en fonction : mars 2026

 Rémunération : environ 600 €/mois

 

 Modalités pour postuler

  Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

07 85 58 93 95

Et

Claire WITTLING  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

04 67 04 63 12

!!! Date limite pour postuler : 02/01/2026 !!!

Le séminaire 2025 de l’observatoire so-ii (sur les impacts des inondations), porté par l'équipe Adaptation de l'UMR G-EAU/INRAE et labellisé OSU OREME aura lieu le jeudi 11 décembre 2025 de 13h30 à 17h30, en salle Exp'Eau, bâtiment Delta (Campus Hydropolis Lavalette, 361 rue JF Breton, 34090 Montpellier).


Pour plus d'informations, cliquez ici.


Programme prévisionnel : 

13h30 : Accueil

14h00 : Introduction du séminaire (so-ii)

14h20 : Programme Ruissel’alabri (Montpellier 3M)

14h35 : Modélisations hydrologique & hydraulique des petits bassins versants urbains de Montpellier et Castelnau-le-Lez (Frédéric Pons, CEREMA)

14h55 : Caractérisation de l’exposition et des conséquences du ruissellement urbain (so-ii)

15h15 : Échanges avec la salle

15h45 : Pause café / goûter

16h15 : Nouveau PAPI du Bassin de l'Or (Christophe Orth, SYMBO)

16h30 : Bilan et nouvelles cibles du programme de Réduction de la Vulnérabilité de l’EPTB Lez (Aurélie Tollet, EPTB Lez)

16h45 : Points de vigilance sur l’adaptation des logements individuels et spécificités de logements collectifs (so-ii)

17h : Échanges avec la salle

17h30 : Fin du séminaire



Pour ceux qui ne sont pas localisés à Montpellier, vous pourrez suivre le séminaire par visioconférence via ce lien.

Venez nombreux !

 
 

Recherches participatives - vient de paraître Volume 4

" Science de la Durabilité, comprendre, co-construire, transformer " aux éditions IRD.

Avec la participation de Jean-Philippe Venot, (fiche 118)

Concilier approches critiques et approches engagées. La justice environnementale au coeur de l'aménagement des plaines inondables.

Consulter le livret

Voir la présentation du livret qui est en Open Access

Le séminaire 2025 de l’observatoire so-ii (sur les impacts des inondations), porté par l'équipe Adaptation de l'UMR G-EAU/INRAE et labellisé OSU OREME aura lieu le jeudi 11 décembre 2025 de 13h30 à 17h30, en salle Exp'Eau, bâtiment Delta (Campus Hydropolis Lavalette, 361 rue JF Breton, 34090 Montpellier).


Pour plus d'informations, cliquez ici.


Programme prévisionnel : 

13h30 : Accueil

14h00 : Introduction du séminaire (so-ii)

14h20 : Programme Ruissel’alabri (Montpellier 3M)

14h35 : Modélisations hydrologique & hydraulique des petits bassins versants urbains de Montpellier et Castelnau-le-Lez (Frédéric Pons, CEREMA)

14h55 : Caractérisation de l’exposition et des conséquences du ruissellement urbain (so-ii)

15h15 : Échanges avec la salle

15h45 : Pause café / goûter

16h15 : Nouveau PAPI du Bassin de l'Or (Christophe Orth, SYMBO)

16h30 : Bilan et nouvelles cibles du programme de Réduction de la Vulnérabilité de l’EPTB Lez (Aurélie Tollet, EPTB Lez)

16h45 : Points de vigilance sur l’adaptation des logements individuels et spécificités de logements collectifs (so-ii)

17h : Échanges avec la salle

17h30 : Fin du séminaire



Pour ceux qui ne sont pas localisés à Montpellier, vous pourrez suivre le séminaire par visioconférence via ce lien.

 

Venez nombreux !

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 28 novembre 2025 à 11h00, Jean-Philippe Venot nous a présenté : “Posture et pratique de la recherche participative".

Résumé : Au cours de ce vendredi découverte, je présenterai l'approche adoptée dans le cadre du projet ANR TRANSWATER (2024-2026) qui implique une dizaine de chercheurs de l'UMR G-EAU. L'objectif initial du projet était de porter des regards réflexifs croisés sur différents dispositifs de recherche à visée transformatrice et dans lesquels certains d'entre nous étaient impliqués en France, Sénégal, Tunisie, et au Cambodge. Pour cela, et dans le cadre d'une approche qui a été développée de façon inductive, nous avons combiné des méthodes et outils d'analyse "classique" et d'autres plus créatives (collages, jeu de carte, jeu de rôle, théâtre image et playback théâtre), associées à des modalités de facilitation de type "dyade" et "cercle de Samoa". Le cadre de travail et d'échange qui a progressivement émergé peut être vu comme une instanciation particulière de "care-ful research". Un tel cadre, imbu de confiance et de bienveillance, permet de donner à voir et de discuter certaines facettes de nos postures et pratiques de recherche qui ont souvent tendance à être passées sous silence - et notamment les dilemmes et contradictions inhérentes à des recherches qui se veulent appliquées et impliquées. Les échanges que nous avons pu avoir dans le cadre de ce projet nous amènent également à interroger plus généralement nos cultures et pratiques de travail : en se donnant du temps et de l'espace pour la réflexivité, en se laissant porter méthodologiquement, et en se donnant la liberté de ne pas définir d'objectif de production à priori, nous avons l'impression de donner du sens à ce que nous faisons !

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec plus de 200 unités de recherche et 42 unités expérimentales implantées dans toute la France. INRAE se positionne parmi les tous premiers leaders mondiaux en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal. Ses recherches visent à construire des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.

 

VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

L’équipe travaille sur les performances agro-environnementales de l’irrigation. Elle procède à des suivis fins du statut hydrique du sol sous diverses cultures à l’aide de capteurs d’humidité (humidimètre neutronique, sondes capacitives et autres) et de tension en eau du sol.

Les objectifs du stage sont de tester divers capteurs à la fois en laboratoire et au champ.

 

 Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Participer aux travaux de tests de capteurs sol (tension, humidité)
  • Mise en œuvre d’architecture de mesures
  • Mise en place de capteurs aux champs
  • Traitements et analyses des données

 

Conditions particulières d’activité : aptitude au travail au laboratoire et aux champs

 

Pour en savoir plus : https://jobs.inrae.fr/ot-27872https://jobs.inrae.fr/ot-27872

 

LE PROFIL QUE NOUS RECHERCHONS

  • Formation recommandée : BUT mesures physiques
  • Connaissances souhaitées : Electronique, électricité, mécanique
  • Expérience appréciée : dans le champ de la mesure physique

 Modalités d’accueil

  • Unité: G-EAU
  • Code postal + ville : 34000 MONTPELLIER
  • Type de contrat : Stage
  • Durée du contrat : 2 à 4 mois
  • Date d’entrée en fonction : février ou mars 2026
  • Rémunération : environ 600 €/mois
 

 Modalités pour postuler

 Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Cyril DEJEAN  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

07 85 58 93 95

Et

Claire WITTLING  This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

04 67 04 63 12

 !!! Date limite pour postuler : 15/01/2026 !!!

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 21 novembre 2025 à 11h00, Tamara Jackson nous a présenté : “Towards sustainable food systems transformation: Managing water related constraints in the Eastern Gangetic Plains of South Asia"
 
Résumé : This presentation will describe work undertaken in the ACIAR-funded Rupantar project which aims to understand and communicate the processes and practices for equitable and sustainable transformation of food systems through livelihood diversification and the enabling environment that helps them go to scale. Water resource constraints in the region include elements of access and availability as well as climate related challenges. The project works to understand the broader energy-irrigation nexus as well as exploring options for irrigation constrained livelihood diversification.

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