Lors du séminaire de la Plateforme des Bonnes Pratiques pour l’Eau, Rinaudo Jean-Daniel du BRGM & UMR G-eau a partagé ses expériences sur la science citoyenne appliquée à la gestion des eaux souterraines, dans divers pays, du Nord au Sud.

En 30 minutes, découvrez comment :
- La mobilisation des citoyens améliore la connaissance scientifique,
- Les usagers acquièrent de nouvelles compétences en hydrogéologie
- Cet engagement collectif renforce le respect des règles et la gestion durable des ressources.

Avec des exemples concrets, dont un projet mené au Maroc (eGroundwater) et un séminaire en France avec des gestionnaires de bassin, cette présentation nous rappelle le potentiel de la participation citoyenne pour répondre aux défis de demain !

Découvrez le replay ici : https://www.youtube.com/watch?v=zy-ZkG7C4m0&t=4s

En savoir + sur le projet eGroundwater:  https://egroundwater.com/

La subsidence, vous connaissez ?

C'est ce tassement du sol, souvent causé par le pompage excessif des eaux souterraines, qui fait perdre plusieurs centimètres d'altitude chaque année à certains territoires. Et quand cela se produit sur les côtes... ça donne froid dans le dos !

Pensez à Djakarta, en Indonésie, où certaines parties de la ville s'enfoncent de 20 cm par an. Ou encore à la côte Ouest de Taiwan ou la vallée centrale de Californie. Ces régions sont littéralement en train de disparaître sous le niveau de la mer.

Mais que faire face à ce défi environnemental majeur ?

Dans cette vidéo, réalisée par Rinaudo Jean-Daniel avec des chercheurs de la National Taiwan University, découvrez comment la science s’attaque à ce problème via le projet INCLUSIVE, financé par le Belmont Forum et coordonné par le BRGM.

Mieux comprendre pour mieux anticiper ! Bien que la subsidence soit peu présente en France, elle menace de nombreuses villes dans le monde.

https://www.youtube.com/watch?v=uHy1hazgOq4

Résumé :
Les interactions entre les eaux de surface (SW) et les eaux souterraines (GW) sont complexes et peu étudiées, bien qu'elles influencent significativement la recharge des nappes et la résilience des cours d'eau. Les conditions hydroclimatiques sont des moteurs essentiels pour ces flux d'eau, mais la pression anthropique a également un impact croissant sur leur évolution. Pour être capables de modéliser correctement les processus qui contrôlent ces interactions, des observations de terrain à haute résolution et sur de longues périodes sont indispensables. L'objectif de la thèse est d'approfondir la compréhension des relations SW/GW, en examinant leurs variations spatio-temporelles, tant à l’échelle régionale qu’à celle de l’hydrosystème. Le premier axe de recherche se concentrera sur l'identification des facteurs qui expliquent les variations spatiales et temporelles (par une analyse des tendances) des interactions entre cours d’eau et nappes, à l’échelle régionale. Le second axe consistera en une analyse détaillée des processus à l'échelle de plusieurs hydrosystèmes (observatoires), afin de tester et valider des approches de modélisation. Les résultats de ces travaux fourniront une description des facteurs de contrôle des interactions SW/GW et de leur impact sur la ressource en eau souterraine, en prenant en compte les pressions anthropiques. La thèse s’appuiera sur les réseaux d’observations des bases de données hydroclimatiques publiques nationales à l’échelle régionale et sur le réseau des observatoires OZCAR & Zones Ateliers à l’échelle des hydrosystèmes.


Mots-clés : Ressources en eau, tendances, hydrologie, approche multi-échelles, observatoires

 

Pour plus d'informations sur le sujet de thèse : cliquez ici

 

Le(a) doctorant(e) sera inscrit à l’école doctorale GAIA de l’Université de Montpellier : https://gaia.umontpellier.fr/

Le laboratoire d’accueil est le BRGM de Montpellier. Le partenariat est mis en place dans l’encadrement de la thèse entre 3 unités : UMR G-Eau (BRGM DE/AKS Montpellier – JB Charlier & Y Caballero), BRGM DE/AS Orléans (D Allier), et l’INRAE Riverly de Lyon (E.Sauquet). En plus des missions régulières à Orléans et Lyon, le/la doctorant-e basé-e à Montpellier aura des temps d’échanges par visio-conférence.

 

La rémunération du/de la doctorant-e, et les missions seront portées par le BRGM, à travers le programme Water4All

 

Profil et compétences recherchées
Ingénieur hydrogéologue ou hydrologue ou étudiant Master 2 avec affinité pour l’analyse statistique des séries temporelles, les analyses statistiques multivariées et la programmation, avec curiosité scientifique, naturaliste et intérêt pour la recherche démontrée par un stage de master ou de fin d’étude avec orientation recherche. Une bonne maîtrise des environnements de type R / Python sera appréciée.

 

Modalités de candidature
Pour postuler, les candidats doivent soumettre les documents suivants :

  • Une lettre de motivation
  • Un curriculum vitae (CV) à jour, comprenant les informations suivantes : nom complet, date de naissance, lieu de résidence actuel, formation, liste des stages (sujet, nom du superviseur, grade, etc.), publications (le cas échéant), expérience professionnelle (le cas échéant), intérêts scientifiques, activités complémentaires, etc. , expérience professionnelle (le cas échéant), intérêts scientifiques, qualifications complémentaires, réalisations et autres informations pertinentes.
  • Une copie du (des) diplôme(s) de Master 2 (ou une lettre de l'université indiquant la date prévue d'obtention du diplôme) et des notes (avec une explication du système de notation).
  • Optionnel : une ou deux lettres de recommandation signées, avec les coordonnées des personnes de référence.


Contact pour postuler :
Jean-Baptiste Charlier (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)


!!! Date limite de réception des dossiers par mail le 30 mai 2025.


Une sélection des candidats pour audition sera effectuée début juin, pour un entretien prévu fin juin - début juillet 2025.


Contacts pour tout renseignement :

Jean-Baptiste Charlier
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
+33 (0)4 67 15 79 77
BRGM - D3E / NRE
1039, rue de Pinville
34000 Montpellier
Eric Sauquet
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
+33 (0)6 42 95 84 50
INRAE – UR RiverLy
5, rue de la Doua - CS 20244
69625 Villeurbanne




Lors du Vendredi Découverte du 31 janvier 2025, Sylvain Barone et Laura Michel nous ont présenté leurs travaux intitulés "L'adaptation au changement climatique face à l'épreuve du politique - la gouvernance des risques littoraux en France et en Californie"

 

Résumé : 

Dans un contexte où l'élévation du niveau de la mer accentue l'érosion côtière et les effets des submersions marines, comment les sociétés s'adaptent-elles aux risques littoraux ? De nombreux travaux soulignent les difficultés d'adaptation en mettant l'accent sur les « barrières » existantes (notamment physiques, environnementales, économiques, technologiques et politiques). Notre hypothèse est que l'élaboration des politiques d'adaptation dépend largement, au-delà des différents types de « contraintes » qui pèsent sur elles, de variables institutionnelles et politiques « lourdes » propres à chaque contexte. Pour tester cette hypothèse, nous comparons deux pays, la France et les Etats-Unis (Californie), érigés en modèles politiques que la littérature oppose depuis Tocqueville, notamment en ce qui concerne la place et le rôle de l'Etat et du marché, ou encore la conception de la citoyenneté. Notre enquête de terrain montre que ces deux cas présentent certaines convergences, que ce soit dans les paradigmes de gestion des risques littoraux, les types d’organisations impliquées dans cette gestion, ou du point de vue de la complexité de la gouvernance sur cette question. Ils présentent en même temps d’importantes divergences, en termes notamment de cadrage des problèmes, d’instrumentation de l’action publique, et dans la façon de concevoir les destinataires des programmes d’intervention. Quelles leçons empiriques et théoriques tirer, finalement, de cette comparaison ?

Lors du Vendredi Découverte du 24 janvier 2025, Nicolas Faysse et Jean-Daniel Rinaudo nous ont présenté leurs travaux intitulés "Accompagner une dynamique collective pour mieux comprendre un aquifère et organiser sa gestion : l’expérience du projet e-Groundwater au Maroc"

 

Résumé : 

Au Maroc, de nombreuses régions font face à une sévère crise de surexploitation des eaux souterraines. Les contrats de nappe, prévus depuis des années, peinent à se mettre en place, du fait souvent de difficultés d’organiser une réelle implication des agriculteurs. Dans le cadre du projet eGroundwater (financement Prima), un ensemble d’activités ont été conduites sur une région de taille limitée au Maroc, pour accompagner l’initiation d’une dynamique collective vers une gestion de la nappe. Ces activités ont compris notamment un dispositif de « science citoyenne » de suivi des niveaux piézométriques, et un processus d’élaboration du contenu d’un contrat de nappe avec une réelle implication des parties prenantes. Un collectif d’agriculteurs s’est fortement engagé dans la démarche, malgré à la fois une forte diversité en termes de tailles d’exploitation et de fortes tensions politiques au niveau local. Huit ateliers multiacteurs ont eu lieu et 4 associations se sont structurées pour participer à la gestion de la nappe. L’agence de bassin s’est elle aussi fortement impliquée durant le projet, et est amenée à prendre le leadership pour concrétiser le contrat de nappe.

 
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