Au mois de mai, Christian Leduc a participé à l'atelier international "HAMRAVAT SUYU : AMİD(A) SUKEMERİ VE KENTSEL GELİŞİMDEKİ ROLÜNE DİSİPLİNLERARASI BİR YAKLAŞIM", soit "L’EAU DE L’HAMRAVAT : UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE DE L’AQUEDUC D’AMID(A) ET DE SON RÔLE DANS LE DEVELOPPEMENT URBAIN".
Il y a présenté une communication intitulée “Hamravat Suyunun Hidrojeolojik Bağlamı / Le contexte hydrogéologique de l’Hamravat”.
Sylvain Massuel a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches (UM -GAIA) intitulée "Les ressources en eau souterraine et leurs évolutions : enrichissement des approches hydrogéologiques par la pratique interdisciplinaire"
L’exposé a eu lieu le lundi 5 juin 2023 devant le jury composé de :
Olivia Aubriot Chargée de recherche, CNRS-CESAH, Membre
Christophe Cudennec Professeur des universités, Institut Agro Rennes-Angers, Rapporteur
Yanni Gunnell Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2, Rapporteur
Patrick Lachassagne Directeur de recherche, IRD-HSM, Membre
Valérie Plagnes Professeure des universités, Sorbonne Université, Membre
Résumé :
Mon dossier d’Habilitation à Diriger des Recherches retrace près de 20 ans de recherche en hydrogéologie. J’y décris et analyse mes principaux travaux à la lumière d’une expérience acquise sur des terrains très divers et au sein d’organismes de recherche aux objectifs et pratiques bien différenciés. M’intéressant aux évolutions des ressources en eau souterraine, il m’a semblé nécessaire d’orienter ma réflexion sur les contributions les plus originales, consistant au développement d’approches interdisciplinaires pour concevoir les relations eau-sociétés. Je fais ressortir au fil de mon analyse la progression méthodologique dans ma manière d’appréhender les évolutions des stocks d’eau dans les aquifères. Initialement biophysiques et hydrocentrées, mes approches s’orientent désormais vers le croisement des disciplines pour mieux comprendre les moteurs de ces évolutions et les relier aux questions de gestion de l'eau.
Vendredi 30 juin 2023 à 11h00, nous avons assisté à une présentation intitulée "Une approche renouvelée des aménagements de bas-fonds pour une mise en valeur durable. Bilan d'une expertise collective coordonnée par GEAU"
Ces travaux ont été menés par J-L. Fusillier, Georges Serpantié, Thomas Hertzog, Amandine Adamscewski,
Résumé :
Les bas-fonds des régions soudanienne et sahélienne sont un milieu convoité pour une mise en valeur agricole car ils concentrent des ressources en eau et en sols fertiles. Ce sont des zones humides au potentiel de production intéressant pour la riziculture et le maraichage, mais qui rendent également des services écosystémiques tels que la régulation des écoulements, le pâturage et l’abreuvement des troupeaux en saison sèche, l’hébergement d’une riche biodiversité, la présence de lieux sacrés... De nombreux programmes d’aménagement ont été mis en œuvre depuis les grandes sécheresses des années 70 et 80 et se poursuivent notamment dans le cadre de l’« Initiative pour l’Irrigation au Sahel ». Les résultats souvent décevants de ces programmes, la faible durabilité des réalisations ont suscité le besoin d’un renouvellement des approches de conception des aménagements de bas-fonds. Le nouveau contexte de changement climatique et de pression croissante sur les terres milite également pour une évolution des projets.
Le COSTEA, en collaboration avec le PARIIS, a ainsi lancé une expertise collective sur les méthodes de diagnostic pré-aménagement des bas-fonds. Un consortium a réuni des institutions de recherche (Cirad, IRD, IER, INERA, Université de Niamey) et des bureaux d’études (INSUCO, Hydro-Consult Services) pour réaliser 6 études de cas au Burkina Faso, au Mali et au Niger en accompagnement d’aménagements en cours de conception et de réalisation dans le cadre du PARIIS. Les enseignements méthodologiques de ces études ont été présentés au cours d’un atelier régional tenu à Ouagadougou les 14 et 15 mars 2023 avec les maîtrises d’ouvrage, partenaires techniques et financiers, et experts des aménagements de bas-fonds.
Nabil KHERBACHE, Maîtres de conférences (HDR) à la FSECSG, Laboratoire d’économie et de Développement (LED) de l'Université de Bejaia, 06000 Bejaia, Algérie, a présenté ses travaux intiulés : "La comptabilité de l’eau comme outil de gouvernance d’une ressource rare en Algérie : Cas du bassin de la Macta et du sous-bassin du Cap Matifou"
Résumé : L’Algérie a beaucoup investi dans le secteur de l’eau et de l’agriculture dans le cadre des programmes d’investissement public (PIPs). Ces PIPs ont été accompagnés par un processus accéléré de réformes institutionnelles. Néanmoins, il y a une insuffisance des études de l’impact de ces transformations sur les bassins et les sous-bassins du pays. Cet axe demande un système de comptabilité de l’eau solide. Dans nos travaux, nous avons appliqué les cadres de la comptabilité de l’eau de la FAO et la comptabilité de l’eau plus d’IHE Delft sur deux zones d’études en Algérie à savoir le bassin de la Macta (14 389 km2) et le sous-bassin du Cap Matifou (795,7 km2) dans le cadre du projet WEPS NENA de la FAO. Les résultats montrent clairement une situation de surexploitation des ressources des deux zones d’études. Les causes de cette surexploitation ont été traitées dans la partie de l’audit de l’eau en mettant l’accent sur les contradictions de la planification de l’eau et des plans de développement de l’irrigation (PDI), qui conduisent à un "suréquipement" des bassins à l’origine d’une sur-allocation de l’eau et de conflits d’usage amont/aval. Enfin, les implications hydrologiques, sociales et environnementales de la fermeture du bassin et de la surexploitation sont explicitées. L'objectif de ce séminaire est de présenter les principaux résultats, les méthodes utilisées et d'ouvrir la discussion à de possibles collaborations.
Mots-clés : Algérie, Macta, Cap Matifou, eau, comptabilité de l’eau, fermeture des bassins, gouvernance de l’eau.
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Face à des périodes de sécheresse de plus en plus sévères et nombreuses, les « bassines » et autres « mégabassines » constituent-elles une solution viable pour irriguer les cultures ?
La REUT (réutilisation des eaux usées) est une technologie qui consiste à rendre les eaux souillées utilisables dès la sortie des stations d'épuration. G-EAU partage ses travaux dans les médias :
- Nassim Aït-Mouheb interviewé dans "Le journal du dimanche" sur le thème de la REUT avec l’article "Ces eaux usées que l'on peine à recycler" (19/03/2023) : lire l'article
- Nassim Aït-Mouheb interviewé dans "Le Point" sur le thème de la REUT avec l’article « Réutiliser "l'or bleu" des égouts » (16/03/2023) : lire l'article
- Nassim Aït-Mouheb interviewé dans franceinfo: avec l'article "Sécheresse : on a décrypté quatre idées reçues sur la réutilisation des eaux usées traitées" (04/03/2023) : lire l'article
- Vincent Moulia interviewé par TF1 sur le thème : "Sécheresse : le recours aux eaux usées, une solution encore trop peu utilisée" (03/03/2023) : voir la vidéo
- Nassim Aït-Mouheb interviewé dans "Libération" sur le thème de la REUT avec l’article « A Montpellier, les eaux usées abreuvent nos sillons » (01/03/2023) : lire l'article
- Nassim Aït-Mouheb interviewé dans "WE Demain" avec l'article : "Réutiliser les eaux usées, ça coule de source" (16/02/2023) : lire l'article
- Nassim Aït-Mouheb interviewé par Radio Aviva dans l'émission intitulée "Impact Café - Boire de l'eau recyclée" (07/02/2023) : voir l'interview
- Sami Bouarfa interviewé dans France Culture sur le sujet "Quel plan national pour l’eau ?" (30/01/2023) : écouter le podcast
Dans la continuité du plan de sobriété énergétique récemment mis en place face à la crise multiscalaire et multisectorielle, conséquence de l’urgence climatique, un certain nombre de mesures ont été énoncées le 30 mars dernier dans le cadre du « Plan Eau » du gouvernement.
L'oued Merguellil, en Tunisie centrale, est essentiel pour la vie de la population de cette région de la Tunisie centrale semi-aride.
T. CHATELIER, J.CLODOMAR, E.DAMOIS, J.DUBLIN, B.FRANCK ont présenté, le 31 mars 2023 à 11h00, leurs travaux intiulés "Place des savoirs hydrologiques dans la controverse autour des méga-bassines. Etude de cas à partir du territoire de la Sèvre Niortaise."
Résumé :
Dans le cadre de leur formation (étude des controverses et méthode d’enquête qualitative), des étudiants du master 1 Eau & Société ont étudié le rôle des savoirs hydrologiques dans la construction des argumentaires des protagonistes qui gravitent autour des projets de construction des réserves de substitution dans les Deux Sèvres. A partir de 17 entretiens et des visites de terrain, leur travail permet d’identifier plusieurs nœuds de la controverse : la fonction des ouvrages hydrauliques, la problématisation de la raréfaction de la ressource en eau, certains des enjeux pour le milieu et le soutien au modèle agricole dominant.
Cette présentation assurée par un groupe d’étudiants est une belle occasion de poursuivre les échanges autour de cette question d’actualité. Nous avons souhaité vous la proposer eu égard à la qualité de l’enquête qui a été menée, mais aussi pour aider le groupe à approfondir ses réflexions. Merci d’avance pour votre participation et soutien.