Cette thèse s'inscrit dans lle cadre du projet DESIRA RAIZ qui a pour but d'accompagner les agriculteurs du Zimbabwe vers une intensification écologique. Pour se faire, il est nécessaire de connaitre et de comprendre les préférences technologiques des agricuteurs ainsi que leurs contraintes. En effet, pour proposer des politiques publiques adaptées aux besoins des agriculteurs, l compréhension des processus de décision des exploitants est requise. L'hypothèse principale de cette recherche est que les caractéristiques des instruments et des technologies sont déterminantes dans la décision d'adoption des agriculteurs.

Cette thèse mobilise principalement des méthodes d'économie expérimentale et s'organise en trois phases. La première cibsiste à découvrir le terrain et à collecter des données afin d'établir une typologie des exploitations de la région d'éude. Ensuite, pour parfaire notre compréhension du terrain et de la population visée, une expérience de choix discret prendra place. Cette méthode de préférence déclare a pour but d'identifier clairement les caractéristiques "idéales" de la technologie ou de l'instrument du point de vue des agriculteurs. Enfin, afin de vérifier les hypothèses développées dans la phase précédent, un essai contrôlé randomisé sera implémenté. Ce type d'expérience teste la valiité et l'impact de la technologie ou instrument choisi sur un échantillon d'exploitans. 

Le projet SDG-pathfinding a pour but de développer de nouveaux outils et compétences pour comprendre et gérer les interactions entre les ODD et soutenir une trajectoire de développement durable pour les pays africains qui soit adaptée aux capacités et priorités locales.

La salinité des sols correspond à l’accumulation de solutés dans le sol dont le plus courant, en zone littorale, est le sodium (Na+). Ce processus constitue un enjeu majeur pour l’agriculture et les processus écosystémiques des sites naturels, tels que les marais salés méditerranéens. 

 

photo web berteloot 1© Photo : Victor Berteloot

 

 

 

Dans ces milieux,  la salinisation des sols, associée à la salinisation des eaux souterraines, est liée à la dynamique des transferts d’eau dans le sol.Les flux ascendants, liés aux processus hydrologiques tels que les remontées capillaires, entraînent une accumulation des solutés dans l’horizon racinaire. A l’inverse, les flux descendants, reliés aux processus d’infiltration et de percolation permettent une lixiviation des solutés du sol et une reconstitution du stock d’eau, diminuant ainsi la concentration en solutés dans la solution de sol.

 

Le fait que la composition spécifique et fonctionnelle des communautés végétales soit largement modifiée par les conditions de salinité du sol, et aient en retour un effet sur ces transferts d’eau dans le sol est l’hypothèse principale.

 

Le site d’étude choisi, le domaine du Castelou, est un ancien domaine viticole redevenu marais salé et qui fait l'objet d’une gestion par  submersion hivernale dont l’intensité est différenciée selon les parcelles, permet d’appréhender ces questionnements.

 

La stratégie mise en œuvre pour décrire les interactions est découpée en 3 axes de travail :

  • une caractérisation des propriétés hydrodynamiques et chimiques du sol et de la zone saturée, couplée à un suivi de la teneur en eau du sol,
  • une analyse de la composition spécifique et fonctionnelle des communautés végétales selon le gradient de salinité et de gestion mis en évidence dans l’axe 1,
  • le calcul des flux d’eau et de solutés dans le sol à l’aide d’un modèle hydrologique à base physique et la proposition d’un modèle conceptuel des interactions eau sol plantes dans le contexte de la salinité des sols.

 

Mots clés : Salinité des sols ; Marais salés ; Bassin méditerranéen ; Interactions eau-sol-plantes ; Transferts d’eau et de solutés dans le sol ; Traits fonctionnels

La nouvelle lettre d'information du réseau des observateurs d'impacts est lancée !

Cette lettre d'information intiulée “Les nouvelles du ROI” vise à informer régulièrement les membres de ce réseau des actualités et prochaines échéances du réseau.

Pour accéder à la version électronique de ce premier numéro, cliquez sur le lien suivant : http://so-ii.org/1er-numero-de-la-lettre-dinfo-du-roi/

Le bassin de Bouregreg au Maroc, est très peuplée, avec une agriculture intense et un climat semi-aride. L'irrigation s'étend sur la plaine et elle est assurée par les oueds, et par un pompage généralisé de l’eau souterraine qui connait un épuisement. Dans les conditions actuelles de diminution des précipitations, de diminution des apports des oueds et de l'augmentation de la demande en eau d'irrigation, l’eau souterraine est de plus en plus surexploitée et connait une baisse accélérée qui menace la durabilité de la ressource et de l’irrigation. Dans ce contexte, il est nécessaire de caractériser l’eau souterraine utilisée pour l’irrigation et évaluer sa durabilité.

La présente thèse a pour objectifs de délimiter les zones de recharge, d’identifier les sources de recharge (eau de pluie, oueds, retours d’irrigation), d’analyser les contaminant émergents dans les aquifères, et d’analyser la relation hydraulique entre l’amont (zone potentielle de recharge) et l’aval (zone d’exploitation). Les résultats obtenus serviront à évaluer la durabilité de la ressource en eau en identifiant les ressources renouvelables de celles non renouvelables, en étudiant les processus de recharge et d’écoulement, et en mettant en évidence l’évolution de la qualité des eaux souterraines du bassin.

 

Mots clés : recharge des eaux souterraines, qualité des eaux souterraines, ressources en eaux souterraines

 

En Afrique du Nord, l'agroécologie a été rarement utilisée, à ce jour, pour étudier les systèmes agricoles et les systèmes de cultures. Pourtant, les pratiques agroécologiques sont courantes au sein des petits systèmes agricoles irrigués, bien que souvent entreprises en combinaison avec des pratiques plus conventionnelles.

img these lamouchi

© Photos : Préparation à la ferme du thé de fumier (Leauthaud et al. soumis)

 

 

En particulier, une innovation qui s'est répandue avec l'utilisation de l'irrigation au goutte-à-goutte et des stratégies de ferti-irrigation, est l'utilisation de thés à base de fumier, appliqués à divers fruits et cultures maraichères. Cette innovation ascendante reste le plus souvent invisible pour les décideurs et les chercheurs, alors que plusieurs questions se posent concernant sa composition, ses effets agronomiques ainsi que ses interactions avec le sol et son rôle sur le colmatage des tuyaux et des goutteurs, en cas de son application en ferti-irrigation.

Ce projet vise à améliorer les pratiques de ferti-irrigation des agriculteurs, en caractérisant et en co-expérimentant avec eux les voies d'amélioration de cette pratique agroécologique innovante.

 

Trois questions spécifiques, en particulier, sous-tendent cet objectif :
  • Quelles sont les principales propriétés physico-chimiques et biologiques des tisanes de fumier artisanal ?
  • Quels sont les impacts sur les propriétés physico-chimiques et biologiques du sol, sur la croissance des cultures et sur le système d'irrigation ?
  • Comment, et dans quelles conditions, la mise en œuvre de processus participatifs de co-apprentissage peut-elle conduire à l'amélioration des stratégies de ferti-irrigation des agriculteurs, et à l'amélioration de la qualité de l'eau ?
 
Pour apporter des réponses à ces questions, nous cherchons à :
  • Entreprendre avec les agriculteurs un processus de co-conception participatif pour initier des réflexions collaboratives sur l'amélioration des stratégies de ferti-irrigation, en (i) décrivant l'utilisation du thé de fumier par les agriculteurs, et (ii) en mettant en œuvre une série d'ateliers avec les agriculteurs pour co-concevoir de nouvelles stratégies de ferti-irrigation. Ce projet sera mis en œuvre dans deux ou trois sites différents en Tunisie.
  • Entreprendre des caractérisations expérimentales (i) du thé de fumier utilisé et de son impact sur (ii) le sol, les cultures et (iii) les systèmes d'irrigation.

 

Mots clés : thés de fumier, ferti-irrigation, agriculture irriguée, processus de co-conception,  propriétés physicochimiques et biologiques.

image2© Photo : I. A. Ramos-Fuentes (Sun’Agri 3 – 2021)

 

 

L’accès à l’eau potable diminue dans la plupart des pays (Burek et al., 2016), en raison de plusieurs facteurs démographiques et climatiques, ainsi que d’une gestion inefficiente des ressources en eau, notamment dans le domaine agricole. En France, l’agriculture irriguée est une activité importante, principalement concernant les grandes cultures (maïs et autres céréales), dans un contexte où les restrictions d’usages de l’eau s’avèrent de plus en plus fréquentes, surtout dans les régions méditerranéennes. Il a été démontré qu’une conduite "bien pensée" de la culture sous les systèmes agrivoltaïques permet de diminuer les besoins en eau et de maintenir un niveau de production comparable à celui d’une culture à ciel ouvert.

 

image1© I. A. Ramos-Fuentes (Sun’Agri 3 – 2021)

 

 

Les dispositifs agrivoltaïques dynamiques (AVD) permettraient un contrôle supplémentaire sur le système via le contrôle de la rotation des panneaux, notamment pour diminuer l’hétérogénéité de la distribution des pluies résultant de leur présence. Cette configuration pose aussi des questions d'optimisation plus complexes, en particulier parce que le mouvement des panneaux modifie les motifs spatiaux et temporels de l’ombre portée et donc la réponse de la plante à ces hétérogénéités. Par conséquent, le bilan hydrique du sol, les besoins en eau de la culture, sa croissance et sa production de biomasse doivent être décrits par des processus spécifiques au contexte agrivoltaïque dynamique. C’est particulièrement le cas pour les grandes cultures, car ce sont des cultures avec des cycles longs, présentant une physiologie plus complexe et des réponses au rayonnement diverses (métabolismes de type C3 ou C4 ; Campillo et al., 2012). Ce sont aussi des cultures pour lesquelles des contraintes sur l’irrigation vont certainement exister et devront être simulées (adaptation des techniques d’irrigation, disponibilité de la ressource) afin d’optimiser l’usage de l’eau.

 

Mots clés : Agrivoltaïsme dynamique ; Irrigation ; Modélisation agronomique ; Optimisation ; Grandes cultures

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