L'État de Ceará au Brésil dépend principalement des ressources en eau stockées dans ses réservoirs ("açudes"). Si la plupart des açudes sont privés et relativement petits, les plus grands sont généralement communautaires ou publics.
Les vagues successives de sécheresse et de chaleur ont ponctué l’été 2022. Elles ont entraîné avec elles de nombreuses pénuries d’eau en France, mais aussi en Europe et dans d’autres régions du monde.
Crise de l’eau : les solutions se jouent à l’échelle des territoires
L'UMR G-EAU a contribué au dernier rapport de la FAO sur l’état des ressources en terres et en eau à travers un rapport technique sur l’impact de la crise de l’eau sur la petite agriculture dans le monde. Le document, qui vient d’être publié par la FAO, dresse un ensemble de recommandations autour de politiques publiques ciblées, adaptées aux territoires et multisectorielles. Les scientifiques plaident également pour le développement de l’agroécologie en systèmes irrigués.
Pour en savoir plus : https://www.cirad.fr/espace-presse/communiques-de-presse/2022/rapport-technique-fao-sur-la-crise-de-l-eau
Lire le rapport : Enabling institutional environments conducive to livelihood improvement and adapted investments in sustainable land and water uses
Vendredi 16 septembre 2022 à 11h00, Christina Orieschnig a présenté ses travaux intitulés "Exploiter la télédétection, les enquêtes de terrain et la modélisation numérique pour comprendre le système Prek du delta du Mékong cambodgien - des processus hydrologiques aux services écosystémiques".
Résumé :
© Photo : C. Orieschnig, IRD
Les Preks sont une partie caractéristique du delta du Mékong au Cambodge. Il s'agit de grands canaux trapézoïdaux qui relient le cours principal du fleuve à ses berges inondables en ouvrant des brèches dans les berges élevées du fleuve. Construits à l'origine pendant la période du protectorat français, ils avaient pour but de faciliter le dépôt de sédiments pendant les inondations annuelles de la mousson et d'élever les terres. Aujourd'hui, ils remplissent divers rôles, dont celui crucial de fournir de l'eau d'irrigation pendant la saison sèche. Ces dernières années, les projets de réhabilitation de Prek ont visé à améliorer leurs fonctionnalités après des années de manque d'entretien, afin d'accroître la résilience des communautés agricoles de la région face au changement climatique et à la production hydroélectrique en amont.
Dans mon travail, je cherche à caractériser les changements actuels des processus hydrologiques dans le delta du Mékong cambodgien, et à évaluer leurs impacts sur les communautés agricoles. Je cherche également à mieux comprendre le rôle des Preks dans la fourniture de services écosystémiques et à déterminer les stratégies de réhabilitées les plus efficaces. Dans cette présentation, j'exposerai les résultats de mon travail, qui a fait appel à des recherches archivistiques, à des entretiens sur le terrain avec des agriculteurs et des chefs de village, à des approches de télédétection sur la plateforme informatique en nuage Google Earth Engine, à des analyses statistiques de séries chronologiques de niveaux d'eau et à un modèle éco-hydrologique construit en Python pour simuler des scénarios.
Wat-Health est un projet de recherche et de formation qui consiste à identifier et à définir les aléas et la vulnérabilité des populations rurales aux risques sanitaires liés aux inondations, afin d'anticiper les réponses appropriées aux enjeux de protection.
Pour une gestion efficace des ressources en eau, la surveillance du débit des rivières est essentielle.
La réutilisation des eaux usées pour l’irrigation a le vent en poupe. Mais plusieurs associations écologistes estiment que la démarche a plusieurs défauts et n’incite pas à un changement de modèle.
Prochainement, se tiendront les Doctoriales de l’UMR G-EAU, un moment convivial, entre ateliers en petit groupe et session plénière, qui a pour but de réfléchir à l’apport des travaux de thèse de l’UMR aux enjeux sociétaux actuels liés à l’eau.
Cet événement s’intéresse aux transformations nécessaires pour faire face aux problèmes causés par le changement climatique, la dégradation de l’environnement et la pression sur les ressources, tels qu’ils se manifestent dans/par l’eau.
Dans 5 régions rurales de Tunisie, 4000 personnes de tous horizons ont contribué à un vaste processus de planification territoriale participatif.