Le manuscrit du dossier d’Habilitation `a Diriger des Recherches (HDR) s’intitule : ”Analyse d’incertitude et conception optimale avancées en estimation variationnelle (assimilation de données)”, par Igor Gejadze. Il est basé sur une série d’articles de l’auteur couvrant la période 2008-2017, qui sont sélectionnés à partir de la liste de publication complète sur la base d’un sujet commun, comme en témoigne le titre.

Sandrine Dhénain a soutenu sa thèse intitulée "Les territoires littoraux languedociens face aux changements globaux : trajectoires et politiques d’adaptation"

Le mardi 20 février 2018 à 9h30 à AgroParisTech - 648 rue Jean-François Breton - MONTPELLIER (34) en salle AMAZONE

 

devant le jury composé de :

  • Olivier BARRETEAU, IRSTEA Montpellier, Directeur de thèse
  • Pieter LEROY, Radboud University, Rapporteur
  • Mme Virginie DUVAT, Université de La Rochelle, Rapporteur
  • Mme Anne HONEGGER, ENS Lyon, examinatrice
  • Mme Laura MICHEL, Université de Montpellier, examinatrice
  • Ghislain DUBOIS, TEC Conseil, invité

 Mots clés : Adaptation, Changement climatique, Politiques publiques, gouvernance

RESUME

Avec la montée en force des changements climatiques, une injonction à s’adapter est lancée par les instances internationales et nationales aux décideurs locaux, aux collectivités locales et aux acteurs des territoires. Le passage à l’action n’est pourtant pas aisé. Enjeu de politique publique, l’adaptation se présente comme un sujet très technique. Dans la littérature, elle a souvent été envisagée comme résiduelle, comme un état à atteindre. Son sens, ses arbitrages et ses dimensions politiques restent implicites. Cette thèse s’intéresse aux processus et aux trajectoires d’adaptation face aux changements globaux. Elle investigue plus particulièrement les politiques locales d’adaptation discutées et mises en œuvre sur les territoires littoraux héraultais et gardois. L’adaptation recouvre un répertoire d’actions multiples. Quatre logiques politiques ont été identifiées, correspondant à certains instruments d’action publique, traduisant un projet territorial spécifique, des ambitions de transformation ainsi que certaines modalités de régulation politique. Au niveau local, des cadrages propres aux territoires balisent la mise en discussion et la mise en politique. Ils sont en décalage avec les cadrages à d’autres échelles, notamment nationales. Des relations de pouvoir se jouent autour de cet enjeu de l’adaptation au changement climatique entre les territoires qui choisissent et ceux qui subissent. La territorialisation de l’adaptation s’inscrit dans les dynamiques de métropolisation. L’adaptation se décline par des actions non coordonnées entre elles et cela pose le problème d’absence d’arènes pour discuter de leur articulation. Combinant l’analyse de la résilience et des vulnérabilités avec la Political Ecology, la sociologie et la science politique, la thèse vise à mettre en exergue les dimensions sociales et politiques dans les processus d’adaptation. Pour ce faire, l'investigation porte plus spécifiquement sur les politiques locales en lien avec le changement climatique mais aussi l’aménagement du territoire, la gestion des risques et la gestion de l'eau mises en œuvre sur les territoires littoraux héraultais et gardois. La thèse propose une démarche interdisciplinaire à partir d’une approche empirique et inductive. Loin d’être une problématique uniquement technique, l’adaptation au changement climatique est plurielle et éminemment politique.

2018 gis zabr grPhoto ©ZABR

L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et les chercheurs du groupement d’intérêt scientifique de la Zone atelier du bassin du Rhône (GIS-ZABR) ont renouvelé, à Lyon, leur accord de partenariat pour développer des travaux de recherche sur le fonctionnement du Rhône et son bassin versant.

L'UMR G-EAU intervient dans le GIS-ZABR au titre d'équipe associée. Olivier Barreteau est co-animateur du thème Observation Sociale des Territoires Fluviaux.

Mlle Hind OUBANAS a soutenu publiquement ses travaux de thèse intitulée "Assimilation variationnelle de données satellitaires dans un modèle hydraulique Saint-Venant complet dans le contexte de bassins non instrumentés"

Le mercredi 31 janvier à 14h, à Toulouse, dans l’amphithéâtre de Collecte Localisation Satellite (CLS).

Un réseau pour accompagner les dynamiques locales des systèmes irrigués et contribuer aux débats internationaux sur l'irrigation

 

Un réseau multidisciplinaire d'une centaine de chercheurs et doctorants

 

Le Maghreb est déficitaire en termes de production agricole et sa sécurité alimentaire est fragile. Il est également un des lieux où le changement climatique est sensible, avec un impact direct sur la disponibilité des ressources en eau.

 

Le réseau Sirma analyse les systèmes irrigués dans un contexte de changements environnementaux et sociétaux particulièrement intéressant et porteur d'enjeux pour le futur économique de la région.

 

Notre expertise :

  • Durabilité des modèles d'agriculture irriguée basés sur les eaux de surgace et souterraines
  • Intégration des contraintes environnementales pour la gestion des exploitations et des périmètres irrigués
  • Diffusion et adoption des innoations techniques en appui à des initiatives locales
  • Renforcement des capacités des acteurs, accompagnement des organisations professionnelles
  • Ingénierie des apprentissages individues et collectifs
  • Formation et apprentissages croisés des jeunes ingénieurs et chercheurs du Maghreb
  • Méthodes d'évaluation et étude d'impacts des innovations

 

 

 

 

2018 anthro dev venot1Un numéro spécial de la revue Anthropologie et Développement vient juste de sortir en version papier : http://apad-association.org/vient-de-paraitre-anthropologie-developpement-n46-47/.

L’introduction au numéro spécial intitulée "Mythes sociotechniques et développement" a été rédigée par Jean-Philippe Venot  et Gert Jan Veldwisch.

Intissar FERCHICHI a soutenu sa thèse de doctorat en Génie Rural Eaux et Forêt le 16 décembre 2017 à l’Institut National Agronomique de Tunisie.

Titre de la thèse : Evaluation des services de l’eau agricole et renforcement des interactions des acteurs de la gestion de l’eau-Cas d’un système à multi niveaux de gestion (périmètre public irrigué de Zaouiet Jedidi, Cap Bon-Tunisie

Le jury était composé de :

Examinateurs : Pr. Hamadi HBAIEB, INAT- Pr. Zohra Lili, INAT  

Rapporteurs : Dr. Marcel Kuper, CIRAD- Pr. Akissa Bahri, INAT

Directeur de thèse : Pr. Abdelaziz ZAIRI, INRGREF ; Co-directeur de thèse : Dr. Serge Marlet, CIRAD    

Résumé :

           En Tunisie, les problèmes posés par la gestion des systèmes collectifs d’irrigation et leurs faibles performances continuent de faire constamment l’objet de recherches, de débats et de controverses, compte tenu des investissements importants et des réformes successives engagés pour améliorer la gestion de ces systèmes. Le manque de pertinence et d’efficacité des interventions actuelles d’amélioration peut être expliqué, en partie, par la complexité des problèmes de gestion des systèmes irrigués. En effet, l’évolution de ces systèmes (contexte, historique, usage…), les interactions qui existent entre leurs différentes composantes et les indépendances entre les différents acteurs gestionnaires ou usagers, sont autant d’éléments qui plaident en faveur du développement du renforcement du lien entre l’évaluation et les démarches d’amélioration de la gestion des systèmes irrigués. D’autre part, la faible mobilisation des acteurs de l’eau autour de ces interventions et l’échec d’une implication active des acteurs locaux (agriculteurs et des GDAs) dans les processus de formulation de leurs besoins et de résolution des problèmes, ont freiné les avancées de plusieurs interventions et ont mis en question leur légitimité et efficacité. L’implication des acteurs locaux dans la résolution de leurs propres problèmes et l’amélioration de leur capacité d’adaptation ne garantissent pas le succès de ces interventions, mais peuvent améliorer leurs résultats.

Cette thèse se propose d’évaluer les modes de gestion des systèmes irrigués des agrumes dans le Cap Bon, en particulier au sein du GDA de Zaouiet Jedidi, et d’accompagner les acteurs locaux en vue de co-construire et de mettre en œuvre une intervention d’amélioration. Nous nous sommes intéressés à l’étude d’un système qui met en relief la complexité des problèmes de gestion des systèmes collectifs d’irrigation. Il s’agit d’un système  multi-niveaux et multi-acteurs qui est limité dans sa capacité d'adaptation par une pénurie d’eau  à laquelle il est soumis depuis plusieurs années.

Pour ce faire, nous sommes allés au-devant du dilemme des démarches d’évaluation qui font émerger  des tonalités indiscutablement négatives quant aux performances de ces systèmes, sans pour autant déboucher sur des articulations à même de remonter aux causes des problèmes et d’orienter les interventions d’amélioration. Au lieu de nous limiter à juger l’efficacité de la gestion actuelle des systèmes irrigués, nous avons privilégié une analyse causale qui permet de relier les symptômes et les causes de dysfonctionnement. Nous avons fondé notre analyse sur une approche systémique et globale des différents niveaux du système et des interactions entre eux et nous avons privilégié d’étudier comment les différents acteurs réagissent à une telle contrainte physique en termes de règles de gestion et de mécanismes de coordination qu’ils ont créés, qu’ils ont façonnés ou qu’ils ont parfois rejetés.

Nous avons employé par la suite les résultats de cette évaluation dans la planification et l’accompagnement de la mise en œuvre d’une intervention d’amélioration de la gestion de l’irrigation dans le cadre d’un projet de recherche action. Nous avons enfin analysé dans quelle mesure la mise en œuvre d’une intervention d’amélioration, basée sur la participation des parties prenantes et le renforcement des mécanismes de coordination, permet aux acteurs de l’eau d’interagir dans un processus d’apprentissage collectif et d’améliorer leur capacité d’adaptation aux contraintes du système.

L’analyse de la situation de la pénurie d’eau dans ce système met en évidence qu’il s’agit d’une pénurie physique induite par les modes d’usage des ressources en eau souterraine et de surface et des politiques de répartition de l’eau entre différents usagers. Afin de gérer l’incertitude qui marquait ainsi l’approvisionnement en eau de ce système, les gestionnaires ont souvent opté pour des compromis et des changements des règles collectives qui ont réussi dans certains cas à alléger les impacts de la pénurie et dans d’autres cas à aggraver le dysfonctionnement du système et à accroitre la vulnérabilité de certains usagers. Nous avons mis en évidence les faiblesses des mécanismes de coordination au niveau des interfaces entre acteurs et nous avons examiné les logiques et les facteurs qui expliquent ces défaillances. En analysant comment les agriculteurs à leur tour réagissent à cette pénurie d’eau, nous avons mis en évidence une grande diversité de stratégies et de pratiques individuelles qui tendent à maximiser l’accès aux ressources en eau de surface et souterraine selon les différentes capacités. Cependant, ces pratiques qui peuvent avoir des gains individuels pour quelques agriculteurs ont évidemment des implications négatives sur les performances collectives du système.

Enfin, l’accompagnement de la mise en œuvre d’un processus d’amélioration participatif dans ce périmètre irrigué et l’évaluation de ses effets, nous a permis de valider le rôle de l’apprentissage dans le changement de la perception des acteurs qui a accéléré, au cours de certaines étapes de l’intervention le processus de résolution des problèmes, mais l’a freiné dans d’autres.

 

Mots clés : gestion de l’eau d’irrigation, système à multi-niveaux, pénurie d’eau, évaluation systémique, coordination, amélioration des performances, apprentissage, pratiques d’adaptation, agrumes, Tunisie.

Mme OUMAIMA TANOUTI a présenté ses travaux en soutenance le 19 décembre 2017 à 9h30

à l'Université Paris Nanterre - Bât B - Salle René REMOND (B015)

en vue d'obtenir le diplôme de Doctorat en Lettres & Sciences Humaines

Titre de la thèse : La gestion intégrée des ressources en eau à l'épreuve du bassin versant: le cas du bassin du Tensift au Maroc

Le jury était composé de :

M. BERNARD BARRAQUE, Directeur de Recherche émérite, CNRS PARIS, Rapporteur du jury
M. MARCEL KUPER, Directeur de Recherche - HDR, CIRAD, Rapporteur du jury
M. DAVID BLANCHON, Professeur des Universités, Univ. Paris Nanterre, Membre du jury
M. STEPHANE GHIOTTI, Chargé de Recherche, Univ. Montpellier 3 Paul Valéry, Membre du jury
M. ALI HAMMANI, Professeur Enseignement Supérieur, INSTITUT AGRONOMIQUE HASSAN II, Membre du jury
M. FRANÇOIS MOLLE, Directeur de Recherche, IRD, Directeur de thèse

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