In sub-Saharan Africa, the impact of global warming on rainfed crop yields is increasingly being felt, leading to crop losses of up to 30% among family farmers. Faced with longer and more frequent periods of drought, supplementary irrigation using run-off water collection basins (BCER) has been popularised to enable farmers to preserve their crops. Unfortunately, the significant losses of water through infiltration in BCERs tend to cancel out the effectiveness of this system. My thesis aims to optimise the design of the BCER by using available, inexpensive, easy-to-implement and durable solutions for waterproofing it.

 

With watertight basins, growers will have a sufficient reserve of water for supplementary irrigation during periods of drought. They will also be able to introduce short-cycle crops at the end of the rainy season and produce nurseries for sale. Farmers will also be able to grow fish in their BCERs. Fish reared in this way provide an additional source of protein in the diet and income for families. Ultimately, my thesis will contribute to food security and increased income for rural households.

 

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 Aerial view of the experimental set-up comprising 16 experimental basins lined

in 4 different ways  ©  Mrs BORO, June 2024)

 Illustration of supplemental irrigation

Source Zongo et al. 2022, Agriculture & Food Security

 https://doi.org/10.1186/s40066-021-00347-0

Contexte

On assiste à l'effondrement de la biodiversité dans tous les écosystèmes, et en particulier dans les milieux aquatiques. Bien qu'étant des hotspots de biodiversité, ceux-ci se révèlent particulièrement fragiles. Leurs fonctionnalités écologiques et les services écosystémiques qu'ils fournissent sont amoindris, au point de menacer le devenir de nos sociétés (Kondolf, Pinto 2017). Pour faire face aux nombreux risques environnementaux et sociaux qui en découlent, des politiques de conservation et de restauration des milieux aquatiques ont été déployées à l'échelle des Nations-Unis, de l'Union Européenne et au sein des Etats. En Europe, c'est notamment l'objectif de la Directive Cadre sur l'Eau de 2000 qui a donné lieu à des programmes de restauration hydromorphologique et écologique. Leur objectif est de réhabiliter les rivières ont été dégradées, endommagées ou détruites par des multiples facteurs anthropiques dont les changements d'occupation des sols (par exemple, agriculture ou urbanisation), les usages intensifiés des milieux (hydroéléctricité, extraction de ressources) ou la pollution.

 

Objectifs de la thèse et méthodologie

La thèse que nous proposons s'inscrit à la suite de la démarche avec le projet RESTEAU'DEBAT et vise à la fois :

  1. l'accompagnement de la mise en œuvre et le suivi d'un projet de restauration sur deux cas d'étude qui ont bénéficié des ateliers RESTEAU'DEBAT pour la co-construction des projets ;
  2. la production d'un état des lieux des démarches participatives dans la conception et l'accompagnement des projets de restauration à l'échelle nationale (France).

 

Pour plus d'informations sur la thèse : cliquez ici

 

Contexte de travail

Le/la candidat.e sera accueilli.e à l'UMR G-EAU sur le site du campus Lavalette/Hydropolis  (Montpellier). La direction de cette thèse, rattachée à l'ED Gaia (Université de Montpellier), sera  assurée par Christelle Gramaglia (sociologue) en collaboration avec Maria Alp (écologue, UR RiverLy à l'INRAE de Lyon) - mais également toute l'équipe du projet RIPACTIV soit  Béatrice Maurines, Sylvie Morardet et Oldrich Navratil (financement ZABR et INRAE). Un partenariat est également prévu avec les établissements publics territoriaux de bassin concernés par les projets de restauration choisis comme terrain.

 

Contraintes et risques

Des déplacements en France sont à prévoir pour aller sur les deux terrains / cas d'étude pressentis dans le bassin versant de l'Agence de l'eau Rhône-Corse et Méditerranée. Ceux-ci seront entièrement pris en charge. Permis de conduire B obligatoire.

 

Compétences recherchées

  • Formation initiale en sociologie ou anthropologie de l'environnement et/ou des sciences ou géographie humaine validée par un Master 2 (ou en cours de validation) ;
  • Connaissance des méthodologies d’enquête qualitative (entretiens et observation) ;
  • Goût pour la pluridisciplinarité, les questions sciences sociétés voire sciences et arts tant sur leurs dimensions théoriques qu’empiriques ;
  • Intérêt pour les démarches participatives ;
  • Expérience d’animation de collectifs (de recherche ou associatifs) ;
  • Qualités rédactionnelles (français et anglais) ;
  • Aisance à l'oral et relationnelle.

 

Pour candidater

Veuillez adresser votre CV, une lettre de motivation argumentée en relation avec le sujet de thèse et deux références (nom, responsabilité, mail et numéro de téléphone) à : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. et This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. avant le 1er septembre 2024.

Les candidat.e.s présélectionné.e.s seront auditionné.e.s début séptembre. Le recrutement interviendra mi-octobre ou début novembre 2024.

Wetlands sustainability and their capacity to provide ecosystem services (ESS) face threats from increasing land pressure and climate change. Managing wetlands is complex and poses challenges for public agencies. This thesis explores two less-examined aspects of wetlands management in environmental economics.

First, the economic valuation of environmental goods and services often overlooks cultural services, which are crucial for cultural continuity. The first essay addresses this by measuring the economic value of cultural services through a discrete choice experiment focused on the reed dance and wetlands in Eswatini. The study found that respondents had positive attitudes towards wetland management but showed an unexpected positive utility from paying higher taxes, possibly due to cultural services being undervalued or incommensurability issues.

Second, sustainable wetlands management is hindered by differing perceptions between users and decision-makers regarding ESS importance, making wetland management a “wicked problem.” The second essay used Q methodology to explore stakeholder perspectives on ESS provided by Hawane Dam and Nature Reserve. Three views emerged: “water users,” “conservationists,” and “traditional users,” with consensus on the importance of water purification and regulation. These findings suggest that Q methodology can aid in understanding stakeholder perspectives and reducing management complexity.

Overall, the research highlights the importance of considering cultural services in valuation studies and using methodologies like Q methodology to prepare for preference elicitation studies, ultimately contributing to more effective and inclusive wetland management strategies.

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Graduation © Linda Siphiwo Mahlalela

 

Les réserves d'eau souterraine sont particulièrement touchées par les changements globaux, avec une diminution de -2,1 mm/an sur la période 2003-2022 (Xanke & Liesch, 2022), résultant de la modification de la répartition spatio-temporelle des précipitations (Tramblay et al., 2021) et d’une pression anthropique souvent accrue (croissance démographique, irrigation…) ou modifiée du fait de changements d’occupation et d’utilisation des sols (déforestation, imperméabilisation, etc.) (Boisson et al., 2022). C’est en particulier le cas des ressources en eau souterraine karstiques, qui représentent un atout pour ses usagers, tout événement pluvieux pouvant être s’infiltrer directement dans le réseau de drainage souterrain. Or les enjeux liés aux usages de ces ressources sont cruciaux pour 1,2 milliard de personnes qui habitent en zone karstique à travers le globe (Chen et al., 2017).....

Cette thèse a pour ambition d’identifier les outils et instruments qui permettraient de gérer durablement un socio-hydrosystème karstique sous changement climatique.

Pour plus d'informations : cliquez ici

 

Conditons matérielles :

  • Le ou la doctorante bénéficiera d’une bourse de thèse sur une durée de 3 ans. La date de démarrage est prévue au 1er novembre 2024.
  • La directrice de thèse (Marielle Montginoul, INRAE) supervise l’ensemble des activités ; la coencadrante (Noémie Neverre, BRGM) participera étroitement à l’encadrement de la thèse
  • Le ou la doctorante sera hébergée dans les locaux de l’UMR G-Eau à Montpellier (site de Lavalette).
  • Le ou la doctorante aura un bureau et sera dotée d’un ordinateur. Il ou elle pourra se déplacer avec les véhicules de service. Ses frais de missions seront pris en charge. Plus généralement, il ou elle aura accès à tous les moyens nécessaires à la bonne réalisation de son projet de thèse.

Profil et compétences recherchées pour postuler :

  • Formation recommandée : master en économie / économie des ressources et de l’environnement.
  • Connaissances et compétences souhaitées : des compétences avérées en économie de l’environnement ; une formation aux enquêtes et à la conduite d’ateliers ; des compétences en modélisation économique ; une connaissance du contexte de la gestion de l’eau.
  • Aptitudes recherchées : une motivation pour la recherche ; un intérêt et expérience pour le travail en équipe et pluridisciplinaire ; un goût pour le travail de terrain et les échanges avec les acteurs de terrain ; des capacités rédactionnelles et de synthèse ; une autonomie et réactivité, rigueur ; une maîtrise du français; une capacité à rédiger en anglais ; une maîtrise de logiciels statistiques (particulièrement « R ») ; une expérience ou un attrait pour la programmation scientifique (Python, GAMS…).

Pour postuler :

Envoyer un CV et une lettre de motivation étendue à This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. Nous souhaitons que dans la lettre de motivation, en plus de l’expression de la motivation, le ou la candidate présente la manière dont il ou elle a compris le sujet et défende son adéquation au poste.

!!! Date limite pour postuler : 20 août 2024

Vous serez accueilli(e) au sein de l’unité UMR G-eau, dans l’équipe « adaptation ». Votre mission s’intégrera dans le cadre des travaux du groupe de travail Analyse-Multi-Critères appliquées aux inondations (GT AMC) piloté par la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère en charge de l’environnement. Vous contribuerez aux travaux de l’équipe sur la modélisation des dommages aux enjeux bâtis en consolidant les travaux initiés dans le cadre du projet de recherche DEtailing Urban Flood Impact (DEUFI) pour en permettre un usage opérationnel au sein de la librairie floodam.building.

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • Consolider les interfaces entre les composantes hydrauliques et dommages de la libraire floodam.building, notamment en assurant la compatibilité des liens entre les données d’entrée nécessaires à ces deux composantes.
  • Analyser la pertinence de la composante hydraulique dans différentes configurations d’inondation et proposer des améliorations pour les éventuelles configurations pouvant poser problème.
  • Proposer des développements pour la librairie pour des configurations non encore traitées (par exemple, la prise en compte de portes ou de cloisons qui cèdent), en vous appuyant sur des références bibliographiques décrivant les phénomènes.
  • Proposer des tests unitaires pour tous vos développements et assurer le suivi de la documentation (fonctions, vignettes, articles).
  • Contribuer à améliorer les rendus (notamment graphiques) issus des analyses de la librairie.

 

Vous serez pleinement intégré(e) à l’équipe « adaptation » qui vous apportera son soutien sur les aspects techniques en lien avec votre mission. Vous commencerez votre mission en coopération très proche avec un membre de l’équipe qui travaille sur le sujet depuis 18 mois.

Vous pourrez avoir des missions en région parisienne, notamment pour la restitution de vos travaux auprès du GT AMC. Vous pourrez être sollicité-e ponctuellement pour des travaux d’enquête sur le terrain suite à des inondations dans le cadre des travaux de l’équipe.

 

  • Formation recommandée : un master niveau 2 en modélisation scientifique, en informatique, en hydraulique
  • Connaissances souhaitées : vous maîtrisez les langages R et Python, les outils de versionnage de type git, vous avez des notions solides en hydraulique à surface libre.
  • Expérience appréciée : vous avez développé des librairies documentées (R si possible ou autre langage).
  • Aptitudes recherchées : travail collaboratif (savoir demander de l’aide, aider, rendre compte tout en conservant son autonomie et son esprit d’initiative), capacité de rédaction (y compris au niveau du code) et de communication.

 

Pour plus d'informations : https://jobs.inrae.fr/ot-22092

 

!!! Date limite pour postuler : 30 juin 2024

 

Le rôle des préfets dans la gestion de l’eau est central, mais relativement mal connu. Ils exercent des responsabilités traditionnelles en matière d’autorisation des installations, ouvrages, travaux et activités pouvant avoir un impact sur la ressource et les milieux, de contrôle, mais aussi de priorisation des usages en période de sécheresse. Ils arrêtent la composition des commissions locales de l’eau. Les préfets ont toujours dû arbitrer entre de multiples injonctions politiques et administratives, souvent contradictoires. Cependant, le changement climatique et les tensions sociales de plus en plus importantes autour de l’eau conduisent de manière croissante à remettre en question leurs arbitrages en matière d’eau et d’environnement...

 

La thèse vise à analyser le rôle évolutif des préfets et les variables socio-politiques qui sous-tendent leurs décisions dans le domaine de l’eau, en prenant notamment en compte leur trajectoire, leur ethos professionnel et les modalités d’évolution de leur carrière, les dynamiques institutionnelles qui les concernent le plus directement (comme la suppression du corps préfectoral), la conflictualité sociale accrue autour de l’eau (par exemple aujourd’hui autour des « bassines » dans l’Ouest de la France), ainsi que les configurations politiques locales dans lesquelles ils interviennent. L’enquête reposera sur des méthodes de sciences sociales (entretiens, observations, travail documentaire). Les terrains d’étude seront définis avec la ou le doctorant.

 

Vous serez accueilli.e au sein de l’Unité Mixte de Recherche LISIS (Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés) ou G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages) à Montpellier.

Le choix du laboratoire dépendra du co-financement retenu. Trois options sont envisagées dont une sécurisée.

La thèse sera co-dirigée par Gabrielle Bouleau (LISIS) et par Sylvain Barone (G-EAU), tous deux chercheurs en science politique à l’INRAE.

 

  • Formation souhaitée : Master 2 en science politique ou en sociologie
  • Connaissances / expériences souhaitées : sociologie de l’action publique et/ou de la sociologie des organisations, fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales, éventuellement politiques environnementales et/ou gestion de l’eau. Formation en méthodes de sciences sociales.
  • Aptitudes recherchées : rigueur, organisation, travail en équipe, autonomie, capacités rédactionnelles. Bonne maîtrise de l’anglais. Permis B.

Pour plus d'informations : https://jobs.inrae.fr/ot-22114

 

Transmettre une lettre de motivation et un CV détaillé à : Gabrielle Bouleau (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.) et Sylvain Barone (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.)

Un entretien pourra être proposé aux candidat.es

 

 !!! Date limite pour postuler : 22 juin 2024 (premiers contacts dès le 12 juin)

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 14 juin 2024 à 11h, Louise Auger nous a présenté un documentaire intitulé "Sur les Rives du Bassac".

 

Résumé :

Dans le delta du Mékong, la symbiose entre l’agriculture et l’eau crée une toile complexe où chaque fil a été tissé avec soin par les mains des Hommes. Ces fils sont appelés les prek. Ces canaux d’irrigation et de drainage sont des éléments uniques et structurants du paysage ayant une place primordiale sur le fonctionnement des populations locales, en particulier sur l’agriculture.

Dans le cadre de leur stage de fin d’étude en Ressources, Systèmes Agricoles et Développement (IRD / JRC G-eau), Elsa et Louise sont parties trois mois au Cambodge à l’été 2023, pour mener une enquête et réaliser un documentaire sur les prises de décision des agriculteurs et comprendre l’importance des prek sur celles-ci.

La page du projet : https://www.lesagronautes.org/index.php/sur-les-rives-du-bassac

Le prochain Vendredi Découverte aura lieu ce vendredi 05 juillet 2024 à 11h, en salle Aquademie (Site Hydropolis Lavalette, Bâtiment Confluence, 361, rue JF Breton, 34095 Montpellier).

Sylvain Barone nous présentera une étude intitulée "Droit vs. science ? Retour d’enquête sur deux contentieux sur l’eau aux Etats-Unis".

La présentation se tiendra à la fois en présentiel et en distanciel via le lien suivant :

https://ird-fr.zoom.us/j/91692174873?pwd=kgakDr9EY8ypmT3bWQbzOswAtexb7a.1

Meeting ID: 916 9217 4873

Passcode: 650612

 

Résumé :

photo VD Barone web © Sylvain Barone, INRAE

 

 

Cette séance vise à présenter quelques aspects de l’enquête de terrain que j’ai réalisée aux Etats-Unis (Arizona principalement) sur deux contentieux sur l’eau mobilisant, à des degrés divers, l’argument climatique. Je souhaiterais mettre en discussion de premiers éléments de réflexion sur les rapports entre droit et science tels qu’ils se donnent à voir à travers ces procès : quelle est la place et quels usages sont faits des connaissances scientifiques et de différents types d’expertise par les protagonistes en présence (ONG environnementales, magistrats, agences fédérales et étatiques, représentants politiques…) ? Comment cette entrée particulière éclaire la manière dont sont traités les enjeux « climat » et « eau » par les acteurs judiciaires, mais aussi plus largement la manière dont ces enjeux sont formatés à l’interface entre les sphères judiciaire, administrative et politique ? 

 

L’enquête a porté sur deux contentieux. Le premier, toujours en cours, oppose 3 ONG environnementales au Bureau of Reclamation (une agence fédérale chargée notamment de la gestion de l’eau dans le Sud-Ouest américain). Ces ONG estiment que le Bureau of Reclamation ne prend pas suffisamment en compte le changement climatique dans sa gestion du barrage de Glen Canyon, sur le lac Powell (deuxième plus grand réservoir des Etats-Unis quand il est plein). Le second cas porte sur un conflit politico-juridique qui dure depuis plusieurs années autour du contenu à donner à la définition des « Eaux des Etats-Unis » protégées par le Clean Water Act de 1972, jusqu’à une décision récente de la très conservatrice Cour Suprême qui a consacré une définition particulièrement réductrice de ces eaux (excluant de nombreux cours d’eau intermittents, zones humides...). Au cours de cette enquête, je me suis en particulier intéressé au rôle et aux interactions entre les différents acteurs impliqués dans ces conflits, aux savoirs climatiques, hydrologiques, écologiques, socio-économiques, etc., mobilisés dans ces procès, aux stratégies judiciaires déployées par les plaignants, et aux effets de ces processus sur la gestion de l’eau.

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