Au vu des limitations dans la disponibilité et l'accessibilité des eaux de surface, les ressources en eaux souterraines apparaissent comme la ressource en eau douce la plus fiable pour les différents secteurs économiques. En conséquence, l'eau souterraine est surexploitée dans de nombreux pays du monde. La surexploitation des nappes aquifères renouvelables et non renouvelables pour des utilisations domestiques ou l'irrigation entraîne une baisse de la nappe phréatique et, souvent, une diminution de la qualité des eaux souterraines. Cette étude porte sur l'utilisation des eaux souterraines à des fins d'irrigation dans les zones arides de la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (MENA). L'objectif de cette thèse est de contribuer à la conservation et l'utilisation durable des ressources en eaux souterraines par l'agriculture en milieu désertique, en analysant l'utilisation actuelle non-durable des eaux souterraines, en se concentrant sur les politiques publiques concernant les eaux souterraines d'une part et sur la spécificités de l'agriculture en milieu désertique d'autre part, en mettant l'accent sur le bassin d'Azraq en Jordanie. Cette étude se compose de huit chapitres: une introduction, six chapitres de base et un chapitre de synthèse. L'introduction examine le contexte général de la thèse, tandis que le chapitre 2 examine brièvement les caractéristiques générales de l'agriculture à partir des eaux souterraines dans la région MENA et explore les options de politique publique et de gestion possibles pour réglementer ce secteur. Nous analysons ensuite les « agricultures désertiques » dans certains pays de la région MENA, examinant en particulier comment les exploitations accèdent aux facteurs de production clés de terre, eau, travail, et capital. Le contexte physique et historique du bassin d'Azraq, notre zone d'étude, est ensuite décrit dans le chapitre 3. Le chapitre 4 explore le bassin d'Azraq en utilisant des outils d'analyse spatiale GIS et toutes les données disponibles, fournissant une vue plus large sur les "fenêtres d'intervention" pour la gestion et l'utilisation des ressources des eaux souterraines. Les chapitres 5, 6 et 7 mettent l'accent sur les éléments clés du développement de l'agriculture désertique dans le bassin d'Azraq : le chapitre 5 met l'accent sur les questions de propriété foncière dans un contexte à la fois historique et actuel, puisque l'accès à la terre est l'un des principaux facteurs sous-tendant le développement de l'agriculture désertique, soit pour la spéculation ou la mise en valeur de la terre, ou les deux. Le chapitre 6 traite de l'eau, un autre facteur de production clé de l'agriculture dans le bassin d'Azraq, et discute les mesures et outils déployés pour réglementer l'usage de cette ressource, l'application de la loi, et comment les agriculteurs ont répondu à ces politiques et mesures réglementaires. Le chapitre présente ensuite comment, en réponse, le Ministère des ressources en eau et de l'irrigation a récemment adopté une série de contremesures créatives, tant directes qu'indirectes, pour tenter de durcir le contrôle. Le Chapitre 7 est basé sur les résultats d'enquêtes agricoles effectuées dans les deux principales zones agricoles du bassin Azraq (Azraq et Mafraq). Le chapitre décrit les typologies d'exploitations agricoles, calcule leur niveau de rentabilité, et explicite la disponibilité et les coûts relatifs des facteurs de production (terre, eau, énergie, travail, production) dans les régions désertiques, ainsi que les contraintes et défis actuellement rencontrés par les agriculteurs et les perspectives d'avenir. Le dernier chapitre de cette thèse s'appuie sur les résultats de la recherche pour répondre aux questions de la recherche proposée et revient à la région du Moyen-Orient afin de remettre les conclusions dans une perspective comparative

Le projet « Quelle stratégie participative pour la gestion locale de l’eau avec les citoyens ? » avait pour objectif de recenser, expérimenter et évaluer de nouveaux dispositifs participatifs pour la gestion locale de l’eau avec les citoyens.

Le projet était piloté par plusieurs personnes de l'équipe IPD à G-EAU en collaboration avec l'Agence de l'Eau Rhône Mediterranée Corse. De nombreux partenaires étaient également associés au projet : 5 syndicats de gestion de l'eau, le Centre Permanent d'Initiative pour l'Environnement, l'Association Rivière Rhônes Alpes Auvergne, le Réseau régional des gestionnaires de milieux aquatiques en PACA, l'Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne, deux Ministères, la Comission Nationale du Débat Public, Lisode, Geyser/Dialter, et le Graie 

Le projet Generia porte sur l’évaluation et la gestion des nouveaux risques et des opportunités, liés au changement climatique, pour la mise en valeur agricole des zones inondables. Au Burkina Faso, il s’agit des zones de « bas-fonds » qui présentent de fortes potentialités productives car elles concentrent les ressources en eau et la fertilité.

Elodie Rouvière a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches, jeudi 9 mars 2017 à 14h30 à l'Université Paris Dauphine, PSL.
Ce travail, intitulé "Économie de la qualité et organisation des chaînes de valeur" a été réalisé sous la coordination du Professeur Eric Brousseau (Université Paris Dauphine).

 

Titre : Économie de la qualité et organisation des chaînes de valeur


Etablissement d'inscription :
Université  Paris Dauphine

 

Nom de la formation doctorale : Ecole Doctorale Université  Paris Dauphine


Directeur Scientifique : Pr. E. Brousseau


Organisme :
AgroParisTech


Date de soutenance :
09 mars 2017

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