Les solutions fondées sur la nature (SFN) jouent un rôle important dans la gestion durable des eaux souterraines et la production naturelle d’eau de qualité. Au-delà de leur efficacité technique, la capacité des SFN à être socialement justes plutôt que de générer des effets négatifs et de créer ou d'exacerber les inégalités existantes est cependant parfois contestée.
En France, au cours des 30 dernières années, les tensions autour du partage de la ressource en eau se sont accentuées (Brun, 2003 ; Loubier, 2011), principalement en raison de l’évolution des usages de l’eau et du changement climatique.
Climat : Poste avancé du réchauffement, les Pyrénées-Orientales créent un inédit “labo” de solutions
Les Pyrénées-Orientales prennent l'initiative dans la lutte contre le changement climatique en établissant un poste avancé contre lé réchauffement !
Un nouveau laboratoire de solutions voit le jour pour relever les défis environnementaux.
Perrine Fleury hydrogéologue au BRGM & chercheuse UMR G-eau vous explique tout ⤵
Qu'est ce que l'INVERSAC ?
Jean-Christophe Maréchal hydrogéologue au BRGM & chercheur à UMR G-eau & le Syndicat mixte du bassin de Thau vous expliquent tout
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https://www.tagaday.fr/media/watch/account/-/v/10/client/5282/docid/354534184/pass/d3c866e64f8c91d5c1585e9fa59e8306a2766462/contact/0/from/veilles/sha/e3846c5907d70f8c9fe0708414534cb3679c4a18
Bravo à tous !
Découvrez 16 études fascinantes qui explorent comment les technologies de l'information et de la communication (TIC) pourraient transformer la gouvernance et la gestion des eaux souterraines
Des histoires captivantes de smartphones, de blockchain, de science citoyenne et de satellites vous attendent, offrant des solutions innovantes pour une gestion durable de cette précieuse ressource !
Disponible en français et en anglais.
Ne manquez pas cette exploration !
#eau #innovation #TIC
Bravo a toutes les équipes & à Rinaudo Jean-Daniel du BRGM & chercheur UMR G-eau !
Lien vers Prima program : https://prima-med.org/
Pour en savoir + sur les fiches de travail et le projet : https://egroundwater.com/reference-case-studies/
Dans la perspective d’accroître la durabilité des systèmes alimentaires, de plus en plus d’analyses de type bassin alimentaire sont réalisées pour étudier le potentiel à nourrir localement les populations urbaines. Or la question de l’eau y est peu abordée.
L’agriculture se situe au carrefour des enjeux posés par le changement climatique, identifiée comme problème et solution. Particulièrement exposées aux événements climatiques, les exploitations agricoles doivent s’adapter pour être plus résilientes et participer à l’atténuation du changement climatique à long terme.
La question de recherche centrale de cette thèse est : « Quel ensemble de mesures et d’indicateurs permettrait une évaluation des coûts et des bénéfices de la participation qui soit utile à la prise de décision et au pilotage de démarches participatives citoyennes dans le domaine de l’eau ? ».
La thèse s’appuie sur une analyse ex-post d’expériences passées de participation citoyenne dans le domaine de la gestion de l’eau en France et en Tunisie ainsi que sur l’instrumentation d’une démarche d’évaluation des coûts et des bénéfices de la participation et sa mise en œuvre dans un cas spécifique en Tunisie.
Cette thèse s’intéresse aux systèmes d'irrigation vietnamiens au prisme du « cycle hydro-social » (Budds et al., 2014), c’est-à-dire à travers la manière dont les relations de pouvoir guident les modalités de gouvernance de ces systèmes et la façon dont le pouvoir émerge et circule au sein des catégories d’acteurs qui les composent.
Pour notre dernier vendredi découverte de l'année, nous avons eu le plaisir d’accueillir le vendredi 22 décembre à 11H00, Stephan Abric de PRACTICA, qui, aux côtés de Jean-Louis Fusiller, a présenté le projet IRRINN ainsi que son mécanisme de financement novateur pour l'irrigation solaire destinée aux petits agriculteurs.
Titre : Financement novateur de l’irrigation solaire pour les petits agriculteurs.
© Photo : Stephan Abric de PRACTICA
Résumé : Au Burkina Faso, la petite irrigation connait une expansion significative dans les territoires où l’eau est facilement disponible (mare et aquifère superficiel). Elle peut être d’initiative individuelle ou d’un groupement d’agriculteur qui décide quand et où développer l’irrigation en choisissant les solutions les mieux appropriées à ses besoins.
En saison sèche (octobre à juin) lorsque l’accès à l’eau est permanent l’irrigation permet une production en continue de cultures maraichères. La diversité des cultures et des cycles de production assure un revenu continu tout au long de l’année, complémentaire à ceux de la riziculture, des cultures vivrières dépendantes de la pluie, de l’élevage ou du petit commerce.
Cependant, les petits agriculteurs sont confrontés à des contraintes qui limitent leur capacité à moderniser l’irrigation, malgré l’existence d’innovations prometteuses. Ces solutions sont souvent trop coûteuses ou mal adaptées, entravant leur adoption. Ces obstacles ne se limitent pas uniquement à des contraintes financières mais englobent des aspects techniques et sociaux.
Dans ce contexte, le projet IRRINN de recherche & développement, a réuni les acteurs de la petite irrigation (agriculteur, fournisseur de matériel, technicien agricole, financiers, chercheurs, etc.) autour de plateformes d’innovation dans quatre villages. L'objectif était de collaborer à la création de solutions durables adaptées au contexte local. Parmi ces solutions, le projet a mis au point un mécanisme de financement pour faciliter l'acquisition de kits solaires d'irrigation par les agriculteurs. Le projet accorde une subvention adossée à un remboursement différé de 24 mois accordé par le fournisseur installateur à l’agriculteur.