VOTRE MISSION ET VOS ACTIVITÉS

  • Vous serez accueilli(e) au sein d’INRAE UMR G-eau à Montpellier.

L’UMR G-EAU (Gestion de l’Eau, Acteurs, Usages), est une unité mixte de recherche qui regroupe 70 chercheurs et ingénieurs permanents et une cinquantaine de doctorants et post-doctorants travaillant ensemble sur les questions de gestion intégrée et adaptative de l’eau, en France et à l’international. La plateforme PRESTI de l’UMR G-EAU (Plateforme de Recherche et d'Expérimentation en Sciences et Techniques de l'irrigation) travaille dans le cadre de l'axe "Pratiques et Usages Agricoles de l'Eau" sur les performances des systèmes d'irrigation. L'équipe développe notamment diverses recherches en laboratoire ou sur la plateforme expérimentale de Murviel Lès Montpellier[1] autour des différentes problématiques liées à la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture.

 

  • Le recrutement s’inscrit dans le projet AquaNova financé par l’Ademe, en partenariat avec l’entreprise Premier Tech[2] et INRAE Reversaal.  Le projet s’inscrit dans le cadre de l’assainissement non collectif (ANC) (20% de la population en France) avec une perspective de réutilisation des eaux usées traitées (REUT), pour les usages domestiques, en particulier pour l’arrosage des jardins et des espaces verts partagés à l’échelle semi-collective. AquaNova cible d’une part l’amélioration des procédés de traitement des eaux usées en ANC afin d’accompagner un développement sûr de la REUT à cette échelle, en s’inscrivant également dans la gestion intégrée des risques promue par l’OMS dans ces dernières Directives (2006) reprises dans les évolutions réglementaires récentes.

Vous serez plus particulièrement en charge de :

  • La mise en œuvre et le suivi en laboratoire, sur plateforme de Murviel Lès Montpellier des procédés ANC
  • Protocole d’évaluation et évaluation des performances physico-chimiques et pathogènes des procédés ANC
  • Evaluation des performances d’associations avec des traitements complémentaires de désinfection par électro-oxydation
  • Evaluation de l’impact pour l’arrosage des espaces verts (fertirrigation) et bio-encrassement des dispositifs d’irrigation goutte-à-goutte
  • Rédaction des rapports d’avancement du projet

 

Conditions particulières d’activité :

  • L’ingénieur d’étude devra s’intégrer à la politique de qualité définissant les pratiques autour des activités de laboratoire et dans la plateforme de Murviel Lès Montpellier ;
  • Pour mener à bien les projets de recherche, l’ingénieur d’étude pourra s’appuyer sur les techniciens et ingénieurs du laboratoire et les équipements expérimentaux des outils et sites de l’équipe PRESTI
  • Des déplacements et des suivis réguliers sur le terrain sont à prévoir
  • Le permis de conduire B est indispensable

 

LE PROFIL QUE NOUS RECHERCHONS

Formation recommandée : Master 2 ou Ingénieur.e dans le domaine de l’assainissement, Sciences et technologies de l'eau

Connaissances souhaitées :

  • Mise en place de plans expérimentaux en laboratoire et sur le terrain
  • Connaissance analyses physico-chimiques et indicateurs pathogènes, des connaissances en agronomie seront un plus
  • Analyses de données

Expérience appréciée : débutant accepté

 

Aptitudes recherchées :

  • Capacités en travaux manuels (assemblages, montage, maintenance…) et suivis de terrain
  • Effectuer les analyses de données de premier niveau, enregistrer et transmettre les informations de suivi et les résultats d'expérimentations
  • Travailler en équipe et écriture de rapport
  • Forte appétence pour le travail sur le terrain

Modalités d’accueil

Unité : UMR GEAU

Code postal + ville : 34000 Montpellier

Type de contrat : CDD

Durée du contrat : 30 mois (12 mois renouvelables)

Date d’entrée en fonction : 01 Mars 2026

Rémunération : 2250 à 2600 euros brut/mois selon l’expérience

 

 Modalités pour postuler

 Transmettre une lettre de motivation et un CV à :

 Nassim Ait Mouheb et Gabrielle Rudi

 Par e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.;

                     Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

!!! Date limite pour postuler : 15 décembre 2025 !!!

 

 

[1] https://www.g-eau.fr/index.php/fr/recherche/plateformes-experimentales/item/1012-plateforme-experimentale-de-reutilisation-d-eaux-usees-en-irrigation-murviel-les-montpellier-herault

[2] https://www.premiertech.com/

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 03 octobre 2025, Hector Mussillon nous a guidé lors d’une "Visite des parcelles de Lavalette – Irrigation des couverts végétaux estivaux : quelles opportunités pour la transition agro-écologique ?”.



Résumé : L'utilisation de couverts végétaux d'interculture multi-services (CIMS) est une voie de transition des systèmes agricoles vers l'agroécologie. En effet, les services écosystémiques (SE) générés par les CIMS (acquisition/libération de nutriments, structuration et amélioration globale de la fertilité des sols, régulation du cycle du carbone, régulation du cycle de l'eau, régulation des bioagresseurs,…) permettent l'adaptation des systèmes de culture aux effets du changement climatique. Cependant, l'adoption des CIMS par les agriculteurs fait face à de nombreux freins et plus particulièrement en contexte méditerranéen où la faible disponibilité en eau des sols en été conduit régulièrement à l'échec de l'implantation des CIMS ou l'impossibilité d'atteindre des niveaux de biomasse suffisants pour obtenir les niveaux de SE souhaités. Si les CIMS peuvent générer des SE bénéfiques, ils peuvent aussi générer des dis-services écosystémiques (DSE) en entamant par exemple la réserve utile avant une culture de printemps s'ils sont détruits trop tardivement. Il apparaît alors nécessaire de mieux comprendre comment les choix de pratiques culturales impactent le lien réciproque entre statut hydrique du sol et développement du couvert végétal, afin de trouver un équilibre permettant l'expression de SE sans pénaliser la culture de rente suivante.

Bien que la littérature scientifique n'en mentionne que de rares exemples, l'irrigation en période estivale pourrait constituer un levier majeur pour sécuriser l'implantation des CIMS et l'atteinte de niveaux de SE fixés. Cependant, le niveau d'irrigation pour l'atteinte de ces objectifs de SE peut se trouver dépendant d'autres facteurs comme l'intensité du travail du sol avant semis, la date de semis, le choix des espèces semées ou encore la date de destruction.

Les objectifs de ce travail de thèse, présentés lors de ce vendredi découverte, sont donc (i) d'évaluer l'effet de l'irrigation sur les niveaux d'expression des services écosystémiques générés par les CIMS et (ii) Evaluer comment les combinaisons d'autres pratiques culturales (travail du sol, date de semis, composition du couvert, date de destruction, fertilisation) interagissent avec les pratiques d'irrigation.

Lors du Vendredi Découverte du vendredi 26 septembre 2025, Sarra Kekli nous a présenté : "Exploring the Water Rebound Effect: Policy Interactions in Tunisia’s Agricultural Sector”.

 
Résumé : Tunisia faces increasing water scarcity, shaped in part by a historically supply-driven water mobilisation strategy that has prioritized large-scale infrastructure projects—such as dams and groundwater extraction—to support agricultural expansion and export-oriented production. Since the 1990s, the country has introduced a range of economic instruments intended to promote more sustainable water use, including subsidies for efficient irrigation technologies and pricing mechanisms. Over the same period, public investment in the agricultural and water sectors has steadily increased, alongside a continued rise in water extraction, particularly for irrigation.
 
To better understand the dynamics behind these trends, this study explores the Water Rebound Effect (WRE) in Tunisia using a consumer theory framework, drawing on concepts such as substitution and income effects to interpret producers’ adoption of irrigation technologies. This theoretical perspective is complemented by a historical review of Tunisia’s water governance as well as its agricultural and trade policy instruments, with a focus on their alignment with sustainable water resource management, including key legislation such as the 1975 Water Code and the 1993 Investment Code. 
 
In this context, this study aims to examine whether the trajectory of agricultural intensification and water use in Tunisia since 1990 may reflect rebound effect mechanisms, particularly in relation to policies promoting efficient irrigation technologies.
Lors du Vendredi Découverte du vendredi 19 septembre 2025 à 11h00. Maxime Roussel nous a présenté : "Genèse d’une tarification de l’eau : propriété et fiscalité des rivières navigables et des eaux dérivées sous Louis XIV”.
 
 
Résumé : Les origines de la tarification de l’eau d’irrigation en France sont multiples. Elle fut le plus souvent mise en place par les propriétaires de canaux d’irrigation, mais l’État français instaura également une tarification de l’eau sur les rivières navigables et les canaux de navigation à partir de 1840. Nous retracerons dans notre présentation la genèse de cette tarification de l’eau, prenant racine dans la deuxième partie du XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV. 

L’ordonnance de 1669 « sur le fait des Eaux et Forêts » marqua l’aboutissement d’une lutte séculaire opposant les rois aux seigneurs pour l’appropriation des rivières navigables. Dès lors, Louis XIV se rendit maitre en droit de toutes les rivières navigables du royaume de France, véritables artères vitales du commerce au XVIIe siècle. Cependant, ce droit du souverain sur les rivières rencontra des difficultés pour se traduire dans la réalité. Afin de faire valoir son droit de propriété et surtout garantir les intérêts de la navigation, le souverain désirait exproprier les propriétaires des biens et droits situés sur les rivières navigables. Face à de nombreuses résistances, il dut pourtant se résoudre à les confirmer moyennant le paiement d’une redevance. 

À travers une analyse de nombreux actes royaux jusqu’alors inexplorés, cette présentation propose de faire le récit de cet échec qui entraîna la mise en place de redevances sur les rivières navigables et sur les eaux dérivées. Après leur abolition lors de la Révolution française, ces redevances réémergèrent au XIXe siècle sous la forme d'une véritable tarification de l’eau sur les canaux de navigation et les rivières navigables.

Lors du Vendredi Découverte du 12 septembre 2025, Olga Peytavi nous a présenté sa thèse : "Composer avec l'eau dans les communes de Thio et de Touho, en Kanaky Nouvelle-Calédonie” 

 

Résumé : Cette thèse explore les liens vitaux et sensibles entre l’eau et les communautés locales kanak en Kanaky Nouvelle-Calédonie, à travers une enquête de terrain centrée sur les communes de Touho et de Thio. Elle s’attache à comprendre comment l’eau, ressource indispensable à la vie, est vécue, mobilisée et investie dans les dynamiques sociales et territoriales.

L’approche adoptée articule observation de terrain, récits de vie et mémoire collective. L’eau y apparait comme une entité vivante, agissante, qui engage les humains dans des relations de réciprocité et de responsabilité. Elle n’est pas seulement ressource, mais présence car elle circule entre les êtres, traverse les territoires et fonde des liens de cohabitation avec le vivant.

Cette thèse retrace également l’histoire et le quotidien local des réseaux d’adduction en eau, à travers une ethnographie longue des pratiques quotidiennes des habitants dont font partis les fontainiers. L’attention soutenue portée au travail des fontainiers, figures essentielles mais souvent méconnues de la gestion locale de l’eau a révélé une pratique du soin (care) à partir de l’observation au plus près des gestes, des savoirs faire et des ajustements dans leur travail quotidien. Ces récits et ces observations font apparaître des formes de bricolage et d’assemblage qui traduisent une appropriation située des infrastructures.

En croisant ces dimensions, cette recherche montre que l’eau est un révélateur des tensions entre logiques institutionnelles imposées et formes locales d’agencement, de souveraineté et d’attachement au territoire. Loin d’être une simple ressource, l’eau devient un enjeu de justice, un marqueur identitaire mais aussi un partenaire vivant, avec lequel les communautés renégocient sans cesse leurs manières d’habiter et de composer avec le monde.

 

Dans le cadre du projet DEESAC (Durabilité et exploitabilité des eaux souterraines des aquifères captifs ou sous couverture) financé par le programme OneWater, ce webinaire présente trois cas de gestion concertée des aquifères captifs en France et à l'international.

Les trois cas présentés sont les suivants :

  • Les nappes de l’Astien (Hérault, France)
  • Le Grand Bassin Artésien (Australie)
  • Les nappes profondes de Gironde (France)

L’étude menée dans le cadre du projet a permis d’analyser sur chaque cas :

(i) l'historique de la gestion concertée des nappes captives et la façon dont les différents acteurs ont été progressivement impliqués,

(ii) comment les objectifs de gestion durable ont été définis collectivement, ainsi que les indicateurs de bon état mis en place pour répondre à ces objectifs de gestion durable.

Présentation : Juliette Lafont (CIRAD), étude encadrée par Emeline Hassenforder (Cirad), Laura Seguin, Jean-Daniel Rinaudo & Delphine Allier (BRGM)

La présentation a été suivie d’un temps d’échange entre gestionnaires, chercheurs et partenaires du projet.

Ce travail a bénéficié d’une aide de l’Etat gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre de France 2030 portant la référence ANR-22-PEXO-0010 dans le cadre du programme national de recherche OneWater - Eau Bien Commun.

 

Pour voir la vidéo : cliquez ici

 

 

 

Lors du Vendredi Découverte du 05 septembre 2025 à 11h, Magalie Bourblanc a abordé le thème suivant : « De la politique des algues »

Cette séance était une séance "spéciale Axe 3" - Cette séance portait sur la présentation d’une des 15 planches de BD qui alimenteront le futur ouvrage dans le cadre de l’axe 3 : Informations, Incertitudes, Décisions.

Elle visait la mise en discussion du message porté par cette BD et invitait chacun à se positionner en rapport avec ses propres recherches. La discussion était ouverte à tous. Dans cette planche, Magalie a souhaité partager l’histoire de la prolifération des algues vertes en Bretagne pour illustrer les difficultés pour les gestionnaires d’adapter les recommandations scientifiques aux réalités locales.

La séance a débuté par le retour de Didier Martin sur sa lecture de la planche, puis Magalie nous a présenté plus en détail le message qu’elle a voulu transmettre. Enfin, une discussion a été ouverte à tous les participants qui ont été libres d’exprimer leurs ressentis ainsi que les expériences ou travaux auxquels cela faisait écho.

Vous êtes invités à prendre connaissance de la planche et de l'abstract d’un article à paraître dans la Revue française des affaires sociales (ci-après).  

 
Résumé : Algues vertes : une expertise scientifique mise au défi de son applicabilité - La prolifération des algues vertes est un phénomène qui perdure depuis cinquante ans. Même si les décideurs publics se sont beaucoup appuyés sur l’expertise scientifique pour éclairer leur programme d’action, force est de constater qu’il n’est pas toujours simple d’exploiter les connaissances scientifiques. En particulier pour les gestionnaires de l’eau, en première ligne pour enrayer la prolifération, l’expertise scientifique peut sembler difficilement opérationnelle. En effet, confrontés à des pressions des acteurs socio-économiques, mais aussi aux attentes environnementales de leurs administrés, les gestionnaires de l’eau sont demandeurs de préconisations plus précises, qui leur permettent de cibler des territoires sur lesquels compte tenu de ces contraintes, il leur est plus facile d’agir. Les informations nécessaires ne sont cependant pas toujours disponibles à ces échelles. Pour y remédier, la solution se trouve parfois au niveau des initiatives de science citoyenne où des profanes produisent de nouvelles données à partir de leurs propres instruments de mesure comme on a pu le voir sur le sujet des risques sanitaires liés à la décomposition des amas d’algues sur les plages.
 
Bourblanc, M., “La constitution contrariée des « marées vertes » en enjeu sanitaire : Savoirs experts et savoirs expérientiels dans la lutte contre les algues vertes”, Revue française des affaires sociales, 2025/1, n°245, à paraître.
 
bd 05 Algues 10
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